La triche qui a marqué l’examen du bac, notamment lors du déroulement des épreuves de philosophie, continue de faire parler d’elle dans les milieux de l’éducation, alors que les résultats sont attendus pour début juillet.
Ce rapport élaboré par les services de sécurité est accablant à plus d’un titre. On y apprend, selon des fuites que le nombre de wilayas touchées par la fraude, environ dix sept, et pas Seulement la wilaya de Tipaza.
On y apprend aussi et c’est cela le plus grave : des surveillants et des chefs de centres d’examens ont fait preuve de complicité à l’égard des candidats tricheurs.
Si ces accusations contenues dans ce rapport préliminaires sont confirmées, des sanctions administratives et des poursuites judiciaires seront engagées contre eux.
Les sanctions cibleront aussi les candidats fauteurs de troubles. Une liste est établie par les services de sécurité chargés de la surveillance de l’examen.
On apprend par ailleurs que s’agissant de l’épreuve de philosophie, le ministère de l’éducation a demandé aux directeurs de l’éducation de récupérer les notes obtenues par les élèves pendant l’année ainsi que la note du bac blanc.
Le but est de comparer entre ces notes est celle de l’épreuve de philosophie au bac, caractérisée par un copiage à grandes échelle. Les candidats qui auront été reconnus fautifs seront interdits d’examens pendant cinq ans.
Autant dire la fin de leur parcours scolaire. Même si le ministère de l’Éducation n’a pas jugé important de mettre en place une commission d’’enquête, histoire de minimiser la portée de la fraude, on affirme dans on entourage que sa "détermination" est ferme pour prendre des sanctions exemplaires contre les auteurs, candidats et encadrement, qui ont plombé un peu plus l’image de l’examen du bac au yeux de l’opinion.