Contrairement à son prédécesseur, Bernard Emié, très apprécié en Algérie, l'arrivée, en juillet 2017 de son successeur, Xavier Driencourt, Ambassadeur de France en Algérie, a coïncidé avec le début d'une restriction inédite et spectaculaire sur les visas accordés aux algériens.
Malgré les démentis des services diplomatiques français en Algérie, que personne n'y croit du reste, il s'agit purement et simplement d'une suspension de la délivrance des visas pour la France, tant les refus sont systématiques avec à la clé des motifs aussi farfelus que mensongers, sans compter les sommes d'argent ramassées qui se chiffrent en millards de centimes et dont personne ne connait leur destination.
Alors que le Quai d'Orsay avance que le nombre de visas pour les algériens entre autres, seront augmentés, il n'en demeure pas moins que les trois consulats d'Alger, Oran et Annaba distribuent au compte goutte les fameux documents permettant aux citoyens algériens de pouvoir se rendre en France où une très forte communauté nationale participe au développement de ce pays, ancien colonisateur durant presque un siècle et demi.
Et monsieur l'ambassadeur semble ignorer cette donne sociologique, historique, sociale, politique... entre les deux pays !
Il faut rappeler que ce même ambassadeur avait été sévèrement recardé par le MAE algérien après ses errements peu diplomatiques.
"Dans ces déclarations, reprises par la presse, au sujet de l’attribution des visas, l’Ambassadeur (Xavier Driencourt NDLR) a, de nouveau (récidiviste donc NDLR), montré une propension à étaler publiquement devant les médias des appréciations inopportunes, peu amènes et donc inacceptables", écrit le MAE.
Et de poursuivre en rappelant que "Les relations algéro-françaises imposent à tous, surtout à ceux qui en ont la charge dans la quotidienneté, un devoir de responsabilité et une obligation d’objectivité qui n’autorisent ni des commentaires déplacés ni des déclarations se situant en porte à faux avec la volonté clairement affirmée des plus hauts responsables des deux pays".
"Ces derniers, rappelle-t-on, soulignent avec constance la nécessité d’œuvrer à la promotion continue des liens d’amitié et de coopération entre les deux pays dans une atmosphère de sérénité et à l’abri de tout battage médiatique".
Pour rappel, l’ambassadeur de France en Algérie avait soutenu que de hauts responsables algériens se seraient fait passer pour des ‘’harraga’’ afin de bénéficier de soins gratuits en France.
Tout le monde appréciera ces déclarations fantaisistes contraires aux usages diplomatiques !