Algérie 1

Icon Collap
...

Tayeb Louh ne s’accommode pas des écrits d’un chroniqueur

21-02-2016 21:30  La Rédaction

Algérie1 a publié un écrit de Khidr Ali, le mois dernier, où selon des notables crédibles de la vie locale dans la wilaya de Tlemcen « la capacité d’influence de Tayeb Louh, dans ladite wilaya, vient de s’accroître considérablement. En effet, il a réussi à obtenir un siège de membre du tiers présidentiel au Conseil de la Nation pour le frère de son épouse » et que les mêmes sources se disent « indignées par ce favoritisme et scandalisées par cette manifestation supplémentaire du népotisme de Tayeb Louh » et s’inquiètent qu’« avec cette corde ajoutée à son violon, ce beauf va mettre la wilaya de Tlemcen, avec toutes ses daïras et communes, sous sa coupe ».

Depuis, des informations concordantes sont parvenues à notre rédaction affirmant qu’à Msirda et sa banlieue, c’est-à-dire le reste de la wilaya de Tlemcen, son seigneur tout puissant et encore ministre de la justice Tayeb Louh ainsi que le beau-frère de ce dernier, le nouveau parvenu, grâce à lui, au Conseil de la Nation ne se hasardent plus à actionner ni le wali, ni les chefs de daïras, ni les présidents des assemblées populaires communales, ni les procureurs de la République.

Tout ce monde a, à présent la paix, et grand bien leur fasse, sauf que ce n’est pas le cas de leurs homologues de la wilaya de Constantine qui subissent, ces derniers temps, une pression d’enfer de la part de Tayeb Louh qui exige qu’on lui retrouve notre chroniqueur bénévole Hamimi Merzoug sans autre raison que le fait de sa part d’avoir écrit une chronique intitulée "Notre justice inopérante favorise la crise d'autorité" qui a engendré un inquiétant branle bas de combat à Constantine pour retrouver notre perspicace et visionnaire chroniqueur dont les contributions, sont très prisées des lecteurs d’Algérie1.

En effet, les autorités concernées de la wilaya de Constantine ont été mises à contribution pour rechercher notre chroniqueur à l'effet de lui faire boire sa chronique jusqu'à l'étouffement. Et plus la recherche est infructueuse plus le ministre est furax ne voulant rien savoir avant qu'on ne lui rapporte Hamimi Merzoug mort ou vif.

Le crime du chroniqueur ? Il avait, on s'en souvient, dressé un tableau implacable de la justice en Algérie, mettant l'accent sur le "manque de leadership de la tutelle", le "désarroi des magistrats désabusés", "l'incurie judiciaire" et "la maladie de la justice" de quoi donner le tournis au premier responsable du secteur.

Espérons que notre ministre de la justice fasse amende honorable quant au rôle néfaste qu’il a jusque là joué dans la wilaya de Tlemcen et renonce à se fourvoyer davantage dans son projet de violer, lui le premier, les stipulations toutes fraîches de la Constitution en commettant un arbitraire et un fait du prince envers Hamimi Merzoug qui n’a rien fait d’autre qu’exercer son jugement et son libre arbitre sur le travail de membres du gouvernement de son pays.  



Voir tous les articles de la catégorie "Focus"