Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l’opposition, a décidé de s’élargir à de nouveaux groupes de l’opposition et d’élire ses dirigeants lors d’une Assemblée prévue fin septembre, a annoncé dimanche son porte-parole George Sabra. Ces décisions ont été prises lors d’une réunion de la direction du CNS à Stockholm.
Au cours de cette réunion, le mandat du président Abdel Basset Sayda, qui devait prendre fin le 9 septembre, a été prolongé d’un mois, jusqu’à l’Assemblée générale prévue fin septembre.
Le mandat de l’actuel président "a été renouvelé jusqu’à fin septembre", date à laquelle se réunira l’Assemblée générale, a dit M. Sabra.
"De nouveaux courants de l’opposition vont rejoindre le CNS. Il y aura au moins cinq ou six nouveaux groupes de l’intérieur et de l’extérieur de la Syrie" qui seront intégrés à l’Assemblée générale du conseil, a déclaré M. Sabra.
L'opposition démocratique et pacifique ne sera pas intégrée
Cependant, le CNS ne compte pas intégrer les courants proches du Comité de coordination pour le changement national démocratique (CCCND, basé à Damas) favorable à un reversement non-violent du régime.
La non-violence constitue la principale divergence entre les groupes du CNS et ceux du CCND et les responsables des groupes financés par les Occidentaux (CNS) ne semblent pas emballés par l'idée d'une lutte politique pacifique et démocratique. Il est vrai que quand on compte des groupes terroristes en son sein, on ne peut être favorable à une quête aussi noble que le combat démocratique et pacifique. (Avec APS)