Des citoyens contents d’avoir entendu le nouveau président demander de ne point assortir son titre de président du préfixe honorifique « Son Excellence » se sont rapprochés de notre rédaction pour lui demander de se faire leur porte parole et suggérer à ce dernier de bannir, dans la foulée, les « bousbous » du protocole officiel à tous les niveaux, de veiller à ce qu’il ne soit plus fait usage des «guellak arraïs » qui ont fait les ravages que l’on sait et créé les monstres du FCE qui se trouvent actuellement à la prison d’El Harrach, de faire lever les barrages routiers qui ne se justifient plus, d'interdire le retrait de permis de conduire extrajudiciaire et toutes les mesures en vigueur qui ont contribué, à la guise des autorités locales, au mal vivre généralisé en Algérie qui pousse les jeunes à déserter leur pays au prix de leurs vies.
Le climat d’adversité qui s’est instauré entre l’administration et les administrés doit disparaître. Aucune liberté ne doit être laissée aux agents de l’Etat pour continuer à pratiquer le harcèlement à l’encontre des citoyens.
Pour mettre fin à la tendance de certains à prendre la liberté de rançonner les citoyens et de s’enrichir à leur dépens, nos interlocuteurs suggèrent au président de créer des bureaux de recours citoyens pour enquêter sur les faits de déni de droit et les cas de délinquance des fonctionnaires préjudiciables aux citoyens ainsi qu’une inspection générale plénipotentiaire au niveau de la Présidence pour suivre la bonne et effective exécution de ses directives.
Nos interlocuteurs ont également suggéré qu’en attendant un début de levée de rétention des archives algériennes emportées en France par l’administration coloniale, le président devrait agir à terme rapproché en vue de la récupération effective des crânes de nos héros nationaux séquestrés en France et du rapatriement du canon Algérien légendaire Baba Merzoug. Ils suggèrent que les crânes dont il s’agit peuvent trouver leur place dans des niches appropriées qui leur seront réservées au sein de la grande mosquée d’Algerie dans un coin où les visiteurs viendront se recueillir à leur mémoire. Ils ont également évoqué l’urgente nécessité de rétablir et activer les mesures de contrôle des naissances en donnant un coup de frein à la démographie galopante dont les effets se font sentir à vue d’œil dans notre pays qui ne dispose pas encore d’une économie viable.