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Stress hydrique : le DG de l’ADE plaide pour une nouvelle politique de distribution de l’eau, des mesures drastiques à l’horizon

22-03-2021 11:59  Nourredine B

Le spectre d’un  stress hydrique commence à prendre de l’épaisseuren Algérie ; chose dont ne se cachent plus les différents responsables dusecteur, qui multiplient les alertes ces derniers temps.

Ce lundi, c’est le directeur généralde l’Algérienne des Eaux (ADE),  HusseinZair (Photo- DR), qui a pris les micros de la Chaine3 où il était l’Invité de la Rédaction,pour conforter davantage les appréhensions naissantes.

Expliquant que l’eau provenait  des barrages à un taux moyen de remplissagenational de 44%, à la date référence de fin mars, Zair tire la sonnette d’alarme sur le risque que cette situation peut engendrer», prévient-il.

Il notera qu’en dépit de l’appui du  dessalement et des eaux souterraines, l’apportdes barrages n’était pas toujours suffisant pour conclure que «l’on doitpasser à une démarche économique de l’eau pour ne pas dire programme derationalisation de l’eau», a-t- il indiqué.

Des mesures drastiques à l’horizon ?Le Dg de l’ADE ne s’en est pas caché, arguant de la nécessité «d’économiser cette denrée vitale qui se faitdavantage désirée», estimant qu’il y allait de «notre sécuritéalimentaire», dira- t- il.

Pragmatique, il prône une «Uneréduction des plages horaires de distribution», incontournable, «saufreconstruction et atteinte d’une situation améliorée par des précipitations jusqu’àmai prochain», relèvera-t-il, toutefois.

Dans le détail, Zair avance qu’ «actuellement,  cette plage horaire de distribution de l’eauqui est de 10 à 18 heures va être réduite et ramenée d’abord entre 6 heures àdeux heures», précisant, cependant, que, par endroits, «surtout là oùl’eau manquante n’est pas compensée par ailleurs», on allait  passer «inévitablement à un jour sur deux»,a-t-il affirmé.

 Seule note déstressante dans le compte rendudu premier responsable de l’ADE, sa promesse qu’il n’ y aura  pas de restriction pendant le mois duramadhan, prévu au début du mois d’avril.

« Le programme actuel va être prorogéjusqu’à l’après ramadhan, donc pas de restriction durant le mois sacré », s’est engagé Zair avant de conclureque  la démarche préconisée seraappliquée dès le début de la saison estivale, «si le topo de remplissage desbarrages ne s’améliorera pas d’ici à là», a-t-il souligné.

 



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