C'est l'arbitrage international qui devra finalement trancher dans le différend entre le groupe Sonatrach et l'Italien Edison sur le prix du gaz que l'Algérie livre à l'Italie, a affirmé dimanche Mme Yamina Hamdi, vice-présidente de Sonatrach chargée de la commercialisation.
Cela veut dire que les deux sociétés n'ont pas pu trouver un terrain d'entente sur la question du prix du gaz, particulièrement après qu'Edison, filiale du Français EDF, eut renégocié à la baisse le contrat gazier qui le liant à son compatriote ENI.
Mme Hamdi a refusé de donner plus d'informations sur notamment le taux de réduction demandé par l'Italien Edison, se contentant de dire qu'elle "ne peut pas (le) communiquer".
La crise économique et financière que subissent les pays européens semble être à l'origine de ce conflit, et d'autres d'ailleurs notamment avec les Russes. Les prix du gaz indexés sur ceux du pétrole que pratiquent les Russes et les Algériens dans le cadre de contrats à long terme ne semblent plus convenir à de nombreux clients européens qui menacent de recourir au gaz de schiste et au GNL qatari.
Il importe de relever qu'Edison a déjà réussi à avoir gain de cause dans l'arbitrage international qui l'avait opposé aux Russes de Gazprom, dans un conflit de même nature.