Plusieurs citoyens algériens ont vu leur demandes de visas pour la France refusées à cause de soins non payés dans des structures médicales françaises.
En effet, depuis que l'étude des visas se fait en collaboration avec le ministère français de l'intérieur, celui-ci, en cheville avec les hôpitaux français et autres structures de soins, tient à jour une liste d'algériens qui ont laissé derrière eux une ardoise non honorée souvent de l'ordre de plusieurs milliers d'euros.
Parmi ces algériens, déboutés du visa, un procureur général, et pas n'importe lequel, qui vient d'être débarqué de son poste, s'est vu opposer un niet pour les mêmes motifs précités. En plus du refus de visa, il s'est vu dégagé de ses responsabilités et mis à la retraite.
Ce sont précisément ces factures de soins laissées par des particuliers qui ont envenimé les relations entre la CNAS et les hôpitaux français.
En effet, des Algériens, tentent de contourner les autorités françaises, en recourant à un visa touristique, dans le but de bénéficier de soins en France dans des cliniques privées. A ce propos, la CNAS a officiellement informé les autorités françaises concernées que les institutions algériennes ne traitent pas avec les cliniques privées, "qui n'ont qu'à émettre des factures et exiger de leurs clients algériens le paiement des soins fournis". D'où cette réaction des autorités françaises tendant à punir les mauvais payeurs.