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Harragas interceptés à Oran : Elle voulait accoucher en Espagne pour obtenir le droit au séjour

15-08-2011 13:34  Pr Abderrahmane Mebtoul

L’amélioration sensible des conditions météorologiques maritimes et la baisse de vigilance de la part des gardes côtes sont les deux facteurs qui font réveiller les réseaux dormants d’immigration clandestine.

Cette année encore après plusieurs mois sans aucun cas signalé, deux tentatives d’immigration clandestine ont été enregistrées depuis le début du mois en cours et ce à partir de points habituels à savoir Cap Blanc à une trentaine de kilomètres a l’ouest d’Oran et Kristel, une bourgade, pied dans l’eau, à l’est du chef lieu de wilaya.

21 candidats à l’immigration, à bord de deux embarcations de fortune ont été interceptés samedi par des unités des gardes côtes à 6 miles au large des côtes de Kristel. Les 21 harragas ont été repérés par les services de sécurité qui ont aussitôt alerté les gardes cotes.

A rappeler qu’au second jour du mois de  ramadhan, 12 autres candidats à la harga, âgés entre 17 et 38 ans et originaires des wilayas de Témouchent et Oran, ont été arrêtés à 30 miles au large de cap Blanc. Les services de police se chargeront de présenter dans les plus brefs délais ces personnes devant le juge d’instruction qui généralement les condamne à 6 mois de prison  et une amende.

Le père, la mère enceinte et 2 enfants parmi 25 harragas 

Une tentative de traverser la mer a échoué la veille du ramadhan lorsqu'une embarcation clandestine, avec à son bord 25 harragas,  avait pris le départ de la plage de Bouzedjar (wilaya de Aïn Témouchent) pour être interceptée par les gardes-côtes à 20 miles de la plage des Andalouses (Oran). Ces 25 harragas, dont une famille entière, composée du père, de la mère enceinte et de deux enfants, sont passés la semaine dernière devant le tribunal de Aïn El Turck.

18 d’entre eux ont été condamnés à 6 mois de prison avec sursis. Les autres, dont la femme enceinte et 6 mineurs, ont été relaxés. La femme (neuvième mois de grossesse) a été admise à l’hôpital de Aïn El Turck. Elle voulait coûte que coûte accoucher en Espagne afin d'obtenir le droit au séjour.

Ces harragas ont confié avoir payé le voyage vers l’autre rive de la Méditerranée pour des sommes variant entre 6 et 10 millions de centimes.



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