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Sellal poursuit ses consultations pour former son gouvernement avec des partants et de nouvelles têtes

01-05-2014 14:08  Abbès Zineb

Abdelmalek Sellal, reconduit à la tête de l’exécutif poursuit toujours ses consultations, en vue de former son gouvernement. Mais dans tous les cas, l’annonce ne saurait dépasser deux ou trois jours, croit savoir Abdelaziz Belkhadem, supposément informé des alcôves du pouvoir.

Le Conseiller personnel du président, invité mercredi à l’émission "lumières"de la radio nationale, assure aussi que le changement touchera un grand nombre de porte feuille. "Il y a des ministres qui partiront et d’autres arriveront, explique Belkhadem, les nouvelles figures seront issues des formations qui ont soutenu le président Bouteflika pendant la campagne électorale".

Donc le FLN, le RND et certainement le MPA de Amar Benyounés et Tadj de Amar Ghoul, qui pourraient voir leur représentation élargie au sein de l’exécutif.

Mais d’autres formations politiques, en dehors de ces quatre formations, qui constituent désormais le socle de base de l’équipe Sellal pourraient être invitées à la table, à l’exemple de Belkacem Sahli, qui ne désespère pas de retrouver son porte feuille de secrétaire d’Etat duquel il avait été éjecté lors du dernier remaniement.

Le parti des travailleurs, par la voix de Djelloul Djoudi, bras droit de Louisa Hanoune a exclu toute entrée dans le futur gouvernement. En revanche, on parle de façon insistante de l’arrivée de Abdelaziz Bélaid, candidat à la présidentielle qui avait ménagé pendant sa campagne le président Bouteflika et qui a assisté à la cérémonie d’investiture. Son fairplay peut lui valoir une reconnaissance de l’entourage du président Bouteflika.

Sur le registre des partants, c’est le nom de Khalida Toumi, très discrète pendant la campagne qui revient, On dit qu’elle sera nommée à la tête de Centre culturel Algérien à Paris pour remplacer, le démissionnaires Yasmina Khadra.

L’auteur de "Algérienne debout" se verrait bien dans ce poste avec un statut de diplomate. Nous croyons savoir que Karim Djoudi, celui qui tient les clés du coffre algérien, a encore renouvelé au président son souhait de partir.

Certains ministres, qui n’ont pas su faire le job en faveur du président pendant la campagne risquent d’être sacrifiés sur l’autel des purges. Selon Belkhadem, une fois le gouvernement formé, et approuvé par le président, il s’attellera à travailler sa copie à présenter devant le parlement.



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