Paolo Scaroni, responsable de la plus grande entreprise de l'Italie, ENI, cité dans le dossier de corruption de Sonatrach en Algérie, a été condamné, hier, par un tribunal italien à la peine de trois ans de prison dans le jugement d'une affaire liée au non respect de normes environnementales au niveau d'une centrale alors qu'il occupait des responsabilités au sein du groupe italien, Enel.
Scaroni est également interdit d'exercer, à l'avenir, à la fonction publique pendant une durée de 5 ans, selon le même verdict.
Pour rappel, le mandat de Scaroni, qui est toujours sous enquête sur des accusations de corruption en Algérie dans l'affaire Sonatrach-Saipem, à la tête de l'entreprise italienne, Eni va expirer en mai prochain.
Par cette nouvelle condamnation, il risque de ne pas être réélu au même poste devant l'un de ses concurrents, le PDG d'Enel, Fulvio Conti qui a été acquitté à l'occasion du même procès.