Comme attendu et annoncé dimanche dans nos colonnes, des syndicats du secteur de la Santé ont appelé mercredi à une grève qui a perturbé le fonctionnement des hôpitaux, même si elle n'a pas connu un suivi massif, comme nous avions pu le vérifier à l'hôpital Mustapha, Nefissa Hamoud, Rouiba, où les services ont fonctionné plus ou moins normalement.
Le syndicat national des praticien de la santé publique, le syndicat des professeurs et chercheurs et le syndicats des paramédicaux, sont à l'origine de cette grève qui s'est traduite par des rassemblement devant les Directions au niveau de différents hôpitaux du pays pour dénoncer "la situation dans laquelle se débat actuellement le secteur depuis des années" et réclamer "la restructuration du secteur pour améliorer les prestations de l'hôpital public".
La cause de la grogne des blouses blanches : une liste aussi longue qu'un parchemin sur laquelle sont déclinées les revendications dont certaines sont déjà vieilles de plusieurs années et d'autres toutes récentes, en rapport avec la crise sanitaire.
Ainsi, les protestataires exigent de "sortir de la Fonction publique pour un statut particulier des différents personnels de la Santé publique", tout comme ils revendiquent "le droit à la retraite anticipée à 45 ans pour les femmes et 50 ans pour les hommes".
Des revendications en rapport avec la crise de la Covid-19 de la part des grévistes qui dénoncent "le gel de la prime Covid-19", et réclament aussi de "considérer deux mois d'activité en service Covid-19 comme une année de travail à comptabiliser pour la retraite et enfin une assurance à 100%".