Amar Saâdani a réuni samedi après midi au très chic salon rose de l’hôtel Aurassi des membres du comité central, des invités du parti et des journalistes pour fêter la victoire d’Abdelaziz Bouteflika à la présidence. Une victoire dont il revendique en partie le mérite « grâce à l’engagement de la direction du parti et la mobilisation des militants ».

Victoire « de la sécurité, de la continuité » a encore répété le chef du FLN qui affiche une grande sérénité, au moment où le groupe de Belayat revient déjà à la charge. Amar Saâdani préfère mettre désormais le cap sur l’avenir, la mise en œuvre des promesses électorales du président Bouteflika. La révision de la Constitution, en particulier.

Considérant le FLN comme l’avant-garde pour l’application du programme présidentiel, il insiste pour dire que la révision de la Constitution, il en fera son affaire. « Nous réitérons notre attachement à une révision de la Constitution, par conviction, en faveur de l’Algérie avant et après tout et nous nous engageons à faire aboutir cette initiative politique décisive et déterminante qui constitue un important chantier dans le prochain programme du président », a-t-il promis.

Saâdanni ajoute encore que cette révision interviendra au courant de cette année, sans toutefois donner plus de précisions. Il ne donnera pas plus de détails sur le contenu de cette révision, ni sur la forme. Pourtant lors de sa dernière conférence de presse, il a été un peu plus précis avançant même que le futur Premier ministre sera issu de la future majorité.

Saâdani a annoncé qu’une commission sera prochainement mise en place pour la préparation du 10ème congrès. Toujours au plan organique, il a fait référence à la commission de discipline qu’il avait convoquée lors de la dernière réunion du Bureau politique. Elle doit statuer sur ce qu’il qualifie de « dérives de certains cadres du parti ». Allusion au groupe de Belayat qu’il considère « hors champ ».