Les usagersde la route, dont la seconde nature est de tempêter après tous les avatars dela circulation- aussi nombreux qu’une constellation d’étoiles par été indien-ont dû tomber amoureux, pour ceux qui l’ont contourné, de ce petit bijou derond-point , érigé à El-Biar à proximité de la Cour Suprême.
Et‘’Suprême’’ délectation, il ne dépasse pas plus le M2. Joli comme un cœur, soncoût n’a pas dû dépasser deux salaires d’un smicard de Municipalité. Mais savaleur routière a valeur d’or en ce qu’il permet une fluidité presque sansfaille.
Auxantipodes de ces gargantuesques ronds-points érigés çà et là, partout dans lesvilles à travers tout le pays.
Tout juste s’ilspourraient ne pas servir de champ de pique- nique à une colonie de famillesaffairées à la boustifaille.
Boustifaille ?Le mot qui fait tilt.
Car en fait c’estde ça qu’il s’agit pour nos monstrueux ronds-points : une‘’budgétivorisation’’ outrancière mais peinarde pour ‘’manger’’ vite et bienaux banquets communaux !