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Retour possible de Belkhadem après la défiance présidentielle envers Ouyahia

25-02-2018 16:53  Rédaction

Ces derniers jours, les interrogations, supputations et pronostics vont bon train au sujet de Ahmed Ouyahia et de l’actuelle équipe gouvernementale qui manifeste sérieusement les conséquences des erreurs du casting qui ont précédé sa formation.

D’aucuns disent que l’oukase de défiance récemment asséné par le Président à Ouyahia à cause de sa conspiration avérée avec les milieux oligarchiques va être fatale pour l’ensemble du gouvernement qui verra, dans pas longtemps, partir beaucoup de ses membres dont l’échec est jugé patent.

Un fin connaisseur de la psychologie du président Bouteflika estime que « ce dernier sanctionnera, tôt ou tard, la grave erreur de Ouyahia qui a eu la velléité de se passer de lui et de vouloir s’assurer les bonnes grâces des oligarques en prévision de son projet présidentiel personnel (PPP !)».

Il nous a argumenté son pronostic par la volonté durable du président « d’épurer progressivement, jusqu’au dernier, les rouages de l’Etat de tous les sbires résiduels du DRS dont fait partie Ouyahia qui fait déjà figure d’être un dernier des mohicans ».

Développant ses prédictions, notre source nous a indiqué que le Président, une fois revenu de son addiction à Ouyahia, dispose d’un remplaçant pour ce dernier, près à l’usage, en la personne de Abdelaziz Belkhadem. En effet, nous dit-il, « il ne peut se permettre, compte tenu de la conjoncture difficile que traverse le pays, de recourir à un novice stagiaire, comme Noureddine Bédoui, pour remplacer Ouyahia. Abdelaziz Belkhadem, qui a fait toutes ses classes et son purgatoire, peut convenir à la tâche. Son pédigrée, son parcours et son expérience lui permettront de remplir l’office jusqu’à la fin du mandat en cours et même d’être, le moment venu, un directeur de campagne tout à fait idoine pour un éventuel cinquième mandat. Il n’a rien à envier à Ouyahia qui s’est avéré n’être qu’un bureaucrate obtus, somme toute limité en matière d’économie et de finance, et dénué de tout charisme pour réussir une ascension vers le poste présidentiel ».

Et notre interlocuteur de souligner "l’on peut conclure en effet que les deux nominés remplaçants de Ouyahia, à savoir Youcef Yousfi et Noureddine Bedoui ne remplissent pas les conditions comparées à Bekhadem qui a été député, président de l’APN, ministre des affaires étrangères, chef du gouvernement, plusieurs fois ministre d’Etat représentant personnel du président de la république et enfin secrétaire général du parti majoritaire, le FLN, et qui plus est avec l’avantage de n’avoir jamais fait partie de l’écurie du DRS".



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