S'exprimant en marge du 4e symposium de l’association algérienne de l’industrie gazière (AIG), il a déclaré que "pour le site de Tiguentourine, je pense que nous allons démarrer juste avant le 24 février", date anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures.

A l’arrêt depuis l’attaque terroriste qui l’avait visée le 16 janvier dernier, cette usine, qui a fait objet de travaux de remise à l'état des installations endommagées, va redémarrer  avec un tiers de ses capacités globales qui sont de 9 milliards M3/an, dans un premier temps, selon les explications fournies par le ministre de l’énergie et des mines il y a quelques jours.

Même le chef de la division exploitation du site avait affirmé mardi dernier que le complexe de Tiguentourine est prêt pour un redémarrage avec la mise sous gaz d’un des trois trains de cette installation.L'usine de gaz de Tiguentourine qui est, pour rappel, entrée en production en 2006, produit et traite du gaz naturel et condensat, avec une capacité de production de neuf milliards de M3/an tirée des gisements de Tiguentourine, Hassi Farida, Hassi Ouan Abecheu et Ouan Taredert.

L'association Sonatrach-BP-Statoil a coûté deux milliards de dollars. La capacité de production du complexe gazier de Tiguetourine est de 30 millions de M3/j pour le gaz naturel, 24,2 millions de M3/j pour le gaz sec, 4.500 tonnes/j pour le condensat et 3.500 tonnes/j pour GPL.