Heureusement que le ridicule ne tue pas, parce que, dans le cas inverse, l’on  peine à imaginer le nombre de victimes que  l’incorrigible marocain Djamel Ghellab, un inconnu au bataillon, aurait fait par ses âneries.

En effet, il vient de s’illustrer aujourd’hui, sur sa page facebook, en prenant la fâcheuse habitude de s’agiter dans tous les sens et de traiter de manière inconsidérée le Ministre Abdelkader Messahel, en le qualifiant d’incompétent et d’ignorant.

Quelle audace et quel culot de traiter ainsi  ce grand homme, brillant diplomate, quand son insulteur marocain n’est qu’un minable anonyme, qui aurait dû s’inspirer de la grandeur des Ghellab du Maroc, dont Si Abdelhadi Ghellab, très  connu pour son patriotisme sans faille de la première heure, ses hautes qualités humaines et sa rectitude morale souvent donnée en exemple ou de son fils Si Karim Ghellab, un brillant istiqlalien, lauréat de l'École Nationale des Ponts et Chaussées de Paris.

Mais au-delà des questions posées par cet inculte qui a la mémoire courte, la politique étrangère de l’Algérie à l’égard des conflits en Libye , au Sahel, au Yémen et en Syrie, a toujours joué un rôle non mineur , de l’avis d’hommes politiques d’envergure qui se multiplient, aujourd’hui, pour regretter, plus de huit ans après ces désastres humanitaires ; ce que l’Algérie avait préconisé derechef : la solution politique plutôt que les interventions armées.

Dans ce grand jeu impliquant des puissances internationales et mêlant des intérêts colossaux, la voix algérienne, de Saad Dahlab à Sabri Boukadoum, tient ses équilibres, et n’a cessé d’appeler à circonscrire cette « folie » et s’adapter au mieux aux nouveaux bouleversements présents et futurs. Raison pour laquelle elle ne fait pas du suivisme une ligne de conduite.