La rencontre entre l’Union européenne et l’Algérie le 24 mai 2016 abordera certainement le volet de la transition énergétique qui concerne tant l’Europe que l’Algérie. Mais cette rencontre sur les stratégies énergétiques, dépasse le strict cadre de l’Energie comme en témoigne la récente visite courant mai 2016 du commissaire au voisinage. L’Algérie pour ses partenaires étrangers tant européens qu'américains, est un acteur clef au niveau de la stabilité régionale et toute déstabilisation aurait pour conséquence des répercussions sur toute la région euro-méditerranéenne et africaine. Les indicateurs officiels des quatre premiers mois de 2016 pour l’Algérie sont inquiétants : baisse des exportations de 38,4% constituées de 93% d’hydrocarbures mais en réalité avec les dérivées plus de 97/98% et une baisse seulement de 15% pour les importations, un déficit commercial non inclus les services de 7,63 milliards de dollars en hausse de 35,3% par rapport à la même période de 2015 de ce fait elle a besoin d’un partenariat gagnant/ gagnant pour asseoir une économie diversifiée afin d’éviter une éventuelle déstabilisation
1.-L’Accord d’Association avec l’Europe est un Accord régional concernant plusieurs volets à la fois économiques, politiques et culturels alors que l’Accord avec l’organisation mondiale du commerce(OMC) est un Accord mondial axé essentiellement sur le volet économique et financier. Les fondements de l’Accord avec l’Europe outre les volets politiques, (respect du droit, de l’homme, engagement d’aller vers la démocratie, la promotion de la liberté la presse, ect) reposent sur les articles 32, 37, 39 et 54. L’Union européenne note qu’il s ‘agira pour l’Algérie garant de sa stabilité, d’encourager le développement des libertés dans tous les domaines politiques, économiques, social et culturel donc de mettre en place les mécanismes de l’Etat de Droit et de la démocratisation au niveau interne. Sur la situation politique internationale , l'Algérie est invitée par l’union européenne à devenir membre des Conventions ouvertes aux pays tiers, l’encourageant à entamer un dialogue bilatéral sur la migration légale et la mobilité, le trafic des migrants, la réadmission, le retour volontaire, la coopération régionale pour la gestion des frontières, le traitement des flux mixtes de migrants et la protection internationale de ceux qui en ont besoin, l'amélioration de la contribution des citoyens algériens résidant en Europe au développement de l'Algérie. Sur le dérèglement climatique, objet de la conférence internationale en décembre à Paris, défi crucial pour la zone Méditerranée, l'UE note avec satisfaction de la volonté algérienne de soumettre des données utiles sur le dérèglement climatique la concernant (INDC) avant le mois d'octobre et de finaliser son plan national sur le climat avant la fin 2015, affirmant sa disponibilité à accompagner l'Algérie. Pour l’Algérie l’Europe doit tenir compte, dans sa politique de voisinage, des atouts de l’Algérie, notamment de l’atout sécurité régionale assurée activement par l’Algérie dans sa lutte anti-terroriste, contre le crime organisé et la pacification de la façade Sahélo-saharienne à travers différentes médiations mais également de ses atouts économiques notamment par l’approvisionnement de l’Europe en gaz depuis plusieurs décennies avec une fiabilité parfaite et sur une base strictement commerciale. Dans l’optique algérienne, la promotion de la circulation des personnes, des idées et la protection des ressortissants des pays tiers légalement établis dans l’UE, doivent être pris en compte dans la nouvelle PEV afin de contribuer à la réalisation des priorités algériennes relatives à la diversification économique synonyme de promotion des exportations hors hydrocarbures, à la sécurité alimentaire, au renforcement des capacités humaines, institutionnelles et de gouvernance politique, économique et sociale. Toute la coopération Algérie/Europe tant verticale qu’horizontale devra se fonder sur la base d’un partenariat gagnant/gagnant, pour une prospérité partagée loin de tout esprit de domination. Pour 2015, selon les statistiques officielles du gouvernement les pays de l’UE sont toujours les principaux partenaires avec 49,21% des importations et 68,28% des exportations. Concernant la révision de certaines clauses de l’Accord d’association, qui ne remet pas en cause le cadre global mais un réaménagement de certains articles pour un partenariat gagnant/gagnant, selon la commission européenne, elle ne peut en aucun cas contraindre les investisseurs étant au sein d ‘une économie libre mais jouer le rôle de facilitateur. Selon le ministre algérien des Affaires étrangères algérien, « la démarche d’évaluation réclamée par l’Algérie ne vise nullement à remettre en cause l’Accord, mais, bien au contraire, à l’utiliser pleinement dans le sens d’une interprétation positive de ses dispositions permettant un rééquilibrage des liens de coopération ». Du côté européen, on évoque des discussions « constructives ». Selon la partie européenne, la relation bilatérale, prometteuse aussi bien dans le domaine de l’énergie que dans l’activité des entreprises et du commerce, a un potentiel inexploré, même si grevé par des lourdeurs administratives et de décision politique persistantes. Pour la CEE, la situation du pays reste toutefois tributaire de l’évolution des marchés d’hydrocarbures, des ventes dont le pays tire l’essentiel de ses revenus, en rappelant que la coopération énergétique, basée sur un protocole spécifique, est au centre de la coopération avec l’UE.
2.- Concernant la rencontre du 24 mai 2016, selon le communiqué signé conjointement par l’Union européenne et l’Algérie , la rencontre sur les stratégies énergétiques, regroupant le décideurs politiques, dirigeants des entreprises publiques et privées européennes et algériennes, ainsi que des organisations industrielles, s’inscrit dans le cadre d’un mémorandum d’entente sur l’établissement d’un partenariat stratégique dans le domaine de l’énergie, signé, en juillet 2013, entre l’Algérie et l’Union européenne. Un mémorandum qui devrait élargir le domaine de la coopération aux énergies renouvelables, et l’efficacité énergétique. Les débats porteront également sur les moyens de promouvoir le domaine minier algérien, favoriser les partenariats dans le gaz en amont en Algérie, et d’assurer des opportunités au gaz algérien sur le marché européen, et pour l’Union européenne, d’assurer la diversification de son approvisionnement en gaz naturel. Dans ce cadre, les organisateurs insistent sur le fait que l’Union européenne qui est un partenaire clé de l’Algérie, essentiellement, dans le domaine de l’énergie, affiche l’ambition, à travers, cette rencontre, de confirmer sa position, en tant qu’acteur et chef de file mondial dans les technologies renouvelables et l’efficacité énergétique. Dans le domaine du gaz naturel, l’Algérie qui est le troisième fournisseur de l’Union européenne, dispose aussi d’énormes ressources inexploitées et l’avantage de la proximité géographique ainsi que la disponibilité des infrastructures de transport, sont censés favoriser notre pays en tant que fournisseur fiable de l’Union européenne. Une position que l’Algérie compte d’ailleurs défendre dans un marché mondial de plus en plus difficile. Aussi, la rencontre du 24 mai 2016 ,Union Européenne/Algérie , sur les stratégies énergétiques abordera certainement l’intensification de la coopération dans le domaine énergétique, chaque partie défendant ses intérêts propres, dans un contexte de fortes concurrences , d’autant plus que pour l’Algérie les contrat s de gaz à moyen et long terme dans leur majorité expirent entre 2018/2019. Cela fait suite à la fois des différentes réunions tenues à Bruxelles mais également pour la partie algérienne , des orientations en conseil des Ministres en date du 22 février 2016 présidé par le président de la République, un conseil restreint consacré à la politique nationale dans le domaine du gaz et posant la problématique de la transition énergétique. Cette contribution trace les axes globaux en matière de politique énergétique pour rappeler les mesures les plus urgentes à prendre si l’Algérie veut réussir rapidement sa nécessaire transition énergétique et devenir un partenaire clef pour l’Union européenne, son marché naturel.
3.- Pourquoi la transition énergétique ? D’une manière générale, l’énergie est au cœur de la souveraineté des Etats et de leurs politiques de sécurité peut provoquer des guerres. La transition énergétique peut être définie comme le passage d’une civilisation humaine construite sur une énergie essentiellement fossile, polluante, abondante, et peu chère, à une civilisation où l’énergie est renouvelable, rare, chère, et moins polluante ayant pour objectif le remplacement à terme des énergies de stock (pétrole, charbon, gaz, uranium) par les énergies de flux (éolien, solaire, biomasse). Les avancées techniques (Gnl-gaz naturel liquéfié, gaz de schiste, amélioration des performances d’exploitation de gisements d’hydrocarbures) couplées aux dynamiques économiques modifient les rapports de force à l’échelle mondiale et affectent également les recompositions politiques à l’intérieur des Etats comme à l’échelle des espaces régionaux. Aussi s’agit-il de cerner le concept de transition énergétique impliquant de bien répondre à six questions essentielles.
Premièrement, le développement actuel de l’extraction d’énergies fossiles dites «non conventionnelles», telles que les gaz de schistes ou le pétrole off-shore profond, peuvent repousser le pic, sans pour autant modifier le caractère épuisable de ces ressources.
Deuxièmement, si l’humanité généralisait le mode de consommation énergétique des pays riches, il nous faudrait les ressources de 4 ou 5 planètes d’où l’urgence d’une adaptation pour un nouveau modèle de consommation.
Troisièmement, la transition énergétique renvoie à d'autres sujets que techniques, posant la problématique sociétale, autant que la fiscalité énergétique influant sur le choix des allocations des ressources et ayant un impact sur la répartition du revenu par catégories socio professionnelles. ). Il ne suffit pas de faire une loi car le déterminant c’est le socle social Cela pose la problématique d’un nouveau modèle de croissance : tous les secteurs économiques, tous les ménages sont concernés : transport, BTPH ; industries, agriculture. Les choix techniques d’aujourd’hui engagent la société sur le long terme.
Quatrièmement, la transition énergétique implique la sobriété énergique (efficacité énergétique), la maîtrise de la demande, la sensibilisation, mais aussi la formation pour forger de nouveaux comportements et donc un changement de culture. C’est-à-dire qu’il faut de nouveaux réseaux, un nouveau système de financement par de nouvelles politiques publiques, agir sur la réduction des besoins énergétiques en amont en augmentant l’efficacité des équipements et de leurs usages (par exemple nouveaux procédés pour le BTPH- transport pour des économies en énergie, (plus de 7O% de la consommation d'énergie) passant par la rénovation des bâtiments existants et un nouveau mode de transport.
Cinquièmement, cela renvoie à une politique de MIX énergétique qui nécessitera d’adapter le réseau électrique aux nouveaux usages, supposant un nouveau réseau de distribution adapté aux nouvelles productions et de consommations pour garantir la continuité de fourniture et au meilleur prix.
Sixièmement, la transition énergétique suppose un consensus social et l'acceptabilité des citoyens, tant en raison de la protection de l'environnement des coûts de l'énergie, devant être profitable aux générations futures, car la question fondamentale est la suivante : cette transition énergétique, combien ça coûte, combien ça rapporte et qui en seront les bénéficiaires? Aussi la transition énergétique est un processus long éminemment politique qui devrait être traitée loin de toute polémique politique, en étant constructif et non partisan, impliquant un nouveau modèle de consommation énergétique évolutif: exemple le téléphone portable qui concernera des milliards d'individus au niveau de la planète supposant une recharge pour l'électricité. D'autres besoins nouveaux pourront apparaître au fil des décennies, l’objectif stratégique étant d'éviter la précarité énergétique de la majorité des populations.
4.- Les orientations de ce conseil des ministres du 22 février 2016 insistaient sur la poursuite et l’intensification de la prospection des ressources en gaz naturel, le respect des plannings d’amélioration des capacités de production des gisements en d’exploitation, la dynamisation du programme de développement des énergies renouvelables adopté en Conseil des ministres en mai 2015 et, enfin, la poursuite des efforts de rationalisation de la consommation d’énergie.C’est que l’Algérie est confrontée à la perspective d’épuisement de ses réserves. Le communiqué du conseil des ministres, en date du 6 octobre 2015, a fourni un état des lieux alarmant. La production d’hydrocarbures, qui avait plafonné, en 2007, à 233 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP), a, par la suite, connu une régression continue pour atteindre 187 millions de TEP en 2012, avant d’amorcer une légère hausse l’année suivante. La consommation nationale de produits énergétiques a quasiment doublé entre 2000 et 2014 (elle atteint 51 millions de TEP), et les réserves d’hydrocarbures s’élèvent à 4.533 millions de TEP (soit 44% des réserves récupérables initiales), dont 1.387 millions de tonnes de pétrole et 2.745 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Il est utile de rappeler ici que directement et indirectement , 98% des exportations du pays sont issues des seuls hydrocarbures et qu’il importe environ 70-75% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées. Les exportations d’hydrocarbures ont généré quelque 800 milliards de dollars de recettes en devises entre 2000 et 2015 et ont permis des importations en devises dépassant 650 milliards de dollars selon les bilans de Sonatrach, la compagnie nationale des hydrocarbures. Cette manne a permis à l’Algérie d’éteindre sa dette extérieure, de diminuer (artificiellement) sa dette intérieure, de disposer de réserves de change et de faire des investissements colossaux dans les infrastructures qui ont absorbé plus de 70% des investissements mais avec des surcoûts exorbitants.
5.--Que doit faire l’Algérie pour aller dans le sens d’une transition énergétique non seulement souhaitable mais aussi indispensable ? Le premier axe est d’améliorer l’efficacité énergétique. Cela renvoie à de nouveaux comportements des consommateurs et, surtout, à une nouvelle politique, notamment de l’industrie et de l’habitat, ainsi qu’à des prix ciblés (leprix de cession du gaz sur le marché intérieur est environ un dixième du prix international). Selon une récente étude du PNUD ayant exploité les données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’Algérie figure parmi les pays arabes qui subventionnent le plus les produits énergétiques, avec 10,59 milliards de dollars annuellement. L’électricité, elle, bénéficie de 2,13 milliards dollars de subventions annuelles. Pour les carburants, selon le ministère de l’Énergie et des Mines, le prix réel devrait fluctuer entre 60 et 80 DA le litre. Concernant le prix de l’électricité plafonné, Sonelgaz, suggère que le tarif soit revalorisé de 11% par an pour pouvoir financer ses investissements, induits par l’augmentation de la capacité de production, accusant une perte de plus de 80 milliards de dinars. Le second axe est l’investissement en amont pour réaliser de nouvelles découvertes mais en ciblant les gisements rentables. L’Algérie connaît une régression de sa production en volume physique. Elle perd des parts de marché (13/14% pour le gaz sur le marché européen en 2007-2008 mais 8% seulement en 2015). Le troisième axe est le développement des énergies renouvelables dont le conseil des ministres de février 2016 en a fait une priorité nationale. L’Algérie a réceptionné à la mi-juillet 2011 la centrale électrique hybride à Hassi R’mel, d’une capacité globale de 150 MW, dont 30 MW provenant de la combinaison du gaz et du solaire. Cette expérience est intéressante. La combinaison de 20% de gaz conventionnel et 80% de solaire me semble être un axe essentiel pour réduire les coûts et maîtriser la technologie. La Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG) a annoncé des mesures destinés à accompagner la mise en œuvre du programme algérien de développement des énergies renouvelables. L’obligation aux producteurs de raccorder leurs installations au réseau national interconnecté de distribution d’électricité constitue la principale condition de ce nouveau dispositif dont la mise en place répond à la nécessité d’adopter un nouveau mécanisme d’encouragement à la production des énergies renouvelables. Les filières concernées par ces avantages sont le solaire photovoltaïque et thermique, l’éolien, la géothermie, la petite hydraulique, la biomasse, la valorisation des déchets et les installations de cogénération, l’institution d’un certificat de garantie d’origine des équipements et installations de production d’électricité de source renouvelable, l’instauration d’un nouveau mécanisme qui fera bénéficier tous les producteurs éligibles des tarifs d’achat garantis, le producteur d’électricité devant vendre exclusivement l’énergie aux sociétés de distribution dépendant de la Sonelgaz et respectant un tarif préférentiel dont le seuil est fixé par le ministère de l’Energie sur proposition de la CREG. Des mesures incitatives sont prévues par une politique volontariste à travers l’octroi de subventions pour couvrir les surcoûts induits sur le système électrique national et la mise .en place d’un fonds national de maîtrise de l’énergie (FNME) afin d’assurer le financement de ces projets et octroyer des prêts non rémunérés et des garanties pour les emprunts effectués auprès des banques et des établissements financiers. Le programme algérien consistait au départ à installer une puissance d’origine renouvelable de près de 22.000 MW dont 12.000 mégawatts par an dédiés à couvrir la demande nationale d’électricité et 10.000 MW à l’exportation. D’ici 2030, environ, 30-40% de la production d’électricité destinée à la consommation nationale serait ainsi d’origine renouvelable. Le montant de l’investissement public consacré par l’Algérie à la réalisation de son programme de développement des énergies renouvelables, à l’échéance 2030, qui était au départ fixé à 60 milliards de dollars s’élèvera, selon le ministère de l’Energie, à 100 milliards de dollars portant ainsi la capacité à 36.000 Mégawatts. Le problème qui se pose, cependant, est le suivant : l’Algérie aura-t-elle les capacités financières et la maîtrise technologique pour éviter les surcoûts ?
6.-En résumé, il faut reconnaître que l’objectif stratégique de l’Algérie est de diversifier son économie. Et ce dans le cadre d’une politique de substitution à l’importation, la dynamisation, l’agriculture, du tourisme, des PMI/PME afin de densifier le tissu industriel algérien sans oublier les services qui ont un caractère de plus en plus marchands (dont les nouvelles technologies) , mais en étant réaliste en tenant compte des avantages comparatifs mondiaux car nous sommes à l’ère de la mondialisation.. L’adaptation étant la clef de la survie et le pragmatisme un outil éminemment moderne de gestion des relations avec autrui, l’Algérie dont son devenir est dans l’espace euro-méditerranéen et africain doit faire que celui que commandent la raison et ses intérêts tant dans le domaine énergétique, politique que sécuritaires. Les indicateurs officiels des quatre premiers mois de 2016 pour l’Algérie sont inquiétants : baisse des exportations de 38,4% constituées de 93% d’hydrocarbures mais en réalité avec les dérivées plus de 97/98% et une baisse seulement de 15% pour les importations, un déficit commercial non inclus les services de 7,63 milliards de dollars en hausse de 35,3% par rapport à la même période de 2015 de ce fait elle a besoin d’un partenariat gagnant/ gagnant pour asseoir une économie diversifiée afin d’éviter l’expérience malheureuse de faillite d’un grand pays pétrolier ( plus de 25 fois les réserves algériennes) le modèle vénézuélien et donc une éventuelle déstabilisation qui aurait une répercussion régionale. [email protected]
(1) Professeur Abderrahmane Mebtoul, Expert international – Docteur d’Etat en gestion (1974) - Directeur d’Etudes Ministère Energie/Sonatrach 1974/1979-1990/1995-2000/2007- A dirigé l’ audit, février 2015 sur les risques et opportunités du gaz de schiste pour le compte du gouvernement assisté de 23 experts internationaux. -Voir Etude du professeur Abderrahmane Mebtoul, parue à l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI Paris France novembre 2011)- « la coopération Maghreb/ Europe face aux enjeux géostratégiques»- -« Pour un nouveau management stratégique de Sonatrach »- revue internationale HEC Montréal Canada (2010)- Conférence internationale ADAPES/ parlement français novembre 2013- « Les nouvelles mutations énergétiques mondiales » - « La stratégie gazière de l’Algérie face aux mutations mondiales » revue internationale gaz d’aujourd’hui (Paris France – janvier 2016).