Abdelkader Messahel est revenu mardi dans une déclaration àla presse sur la situation de la Ligue arabe, expliquant que l’Algérie entendaitfaire de sa réformeprofonde (la Ligue) une priorité.
M.le ministre atotalement raison, tant cette entité parait aujourd’hui déconnectée de laréalité géostratégique, dans un monde arabe plus que jamais déchiré, sans lamoindre emprise sur son destin décidé dans les capitales occidentales.
Sauf que la volonté de l’Algérie, maintes fois exprimée, deréformer "ce machin" pour reprendre une expression célèbre, butte sur l’opposition de la plupart des pays arabes qui semblent trouver leur compte dans le maintien du statut quo.
Notamment l’Egyptequi fait de la Ligue une usine de recyclage des fonctionnaires de son MAE.
La preuve : lors de la dernière réunion au Caire, laproposition de l’Algérie n’a même pas été retenue à l’ordre du jour.