Les autorités algériennes ont salué le geste du président Emmanuel Macron, en reconnaissant que l'avocat et nationaliste de la cause nationale, Ali Boumendjel, a été bien torturé avant d'être assassiné par l'armée coloniale en mars 1957, balayant du coup la thèse officielle du suicide, soutenue jusque-là par les autorités françaises.
C'est la télévison publique qui rapporte jeudi l'information dans le JP de 13 heures, rappelant que les neveux de l'avocat étaient reçus par le président français, au palais de l'Elysée, dans un geste d'apaisement mémoriel qui traduit sa volonté d'asseoir avec l'Algérie une relation dépassionnée.
Pour rappel, le président Tebboune, lors de sa dernière rencontre avec la presse, n'a pas tari d'éloges à l'égard du jeune président français et de sa volonté de construire un avenir apaisé entre Alger et Paris, ajoutant néanmoins que sa démarche butte à des résistances affichées par des lobbies nostalgiques du paradis perdu de "l'Algérie de papa".