Une transformation qui les a fait passer de la prédication à la pratique politique depuis l’interdiction de l’instrumentalisation de la religion par la Constitution de 1996 et le traumatisme causé par "la guerre civile" (1991-2001), déclenchée par le Front Islamique du Salut (FIS) et ses bras armés qui ont provoqué la mort de dizaines de milliers de nationaux.
Aujourd'hui, selon the Hudson Institute, il faudra noter un retour des islamistes vers la prédication avec des organisations et des associations satellitaires avec pour objectif d’islamiser la société.
Une «islamisation qui s’accélère» bien «qu’elle ne se manifeste pas dans l’environnement social ni les pratiques quotidiennes de la population» mais «domine tous les débats» souligne le rapport.
Les chercheurs expliquent le retour des islamistes algériens vers la prédication par «l’échec politique des partis islamistes». Cependant, ils notent que le courant wahhabite est en train de s'imposer grâce au financement des pays du golfe.