L’opération de rapatriement des algériens, entamée le 04 décembre par Air Algérie est loin de se dérouler sans encombrespour les citoyens soumis encore à un « chantage » bureaucratique.
Il ne suffit pas d’avoir le privilège d’être inscrit sur la liste des volspour obtenir le OK pour embarquer, car les listes doivent avoir au préalable le double quitus du ministère des Affaires étrangères,puis du ministère de l’Intérieur, avant d'être envoyées vers Air Algérie.
Des cellules de crise ont été installées dans ces ministères pour gérer les départs et les retours des algériens bloqués à cause de la fermeture des frontières, mais force est de constater qu'elles ont failli complètement. La chape de plomb bureaucratique a eu des effets dévastateurs sur les nerfs des Algériens bloqués tant en Algérie qu'ailleurs.
Une procédure qui n’est pas sans conséquence, puisque des avions sont revenusavec beaucoup de sièges vides.
Cette démarche bureaucratique, que les responsables expliquent "pourdes raisons de sécurité", a provoqué des scènes de pagaille à Paris et àMarseille et certainement ailleurs, comme le montrent plusieurs vidéos où l’on voit des citoyens excédés,en pleine crise de nerfs.
Des centaines, voire des milliers d'Algériens sont toujours bloqués que ce soit en Algérie ou dans le reste du monde et la bureaucratie tatillonne et exécrable, continue son bonhomme de chemin, au mépris de tous.