Le collectif des journalistes du quotidien d’Oran, du bureau d’Oran et celui d’Alger a lancé aujourd’hui mercredi un préavis de grève à la direction du journal, si celle-ci s’entêtait à ignorer leurs revendications salariales.
Dans une lettre adressée au président-directeur général, M Mohamed Abdou Benabbou, les journalistes signataires soulignent qu’ils ne peuvent "attendre indéfiniment que les caisses du journal se remplissent pour avoir droit à un salaire décent".
Le collectif rappelle à son directeur que, mise à part "quelques revendications techniques», toutes les autres contenues dans le "préavis de grève" daté du 30 janvier 2013, "n’ont pas été satisfaites". Et de souligner que "malgré votre engagement, la majorité des points soulevés dans la plateforme de revendications adressée à la direction du journal, n’a pas été encore satisfaite ni même évoquée par les services de l’administration neuf (09) mois après la signature du PV de réunion".
Ne voulant visiblement pas fermer la porte à un compromis, les journalistes du quotidien d’Oran invitent leur direction à "relancer" les "démarches légales" entreprises pour la satisfaction de revendications "sommes toutes légitimes et à leur tête la question des salaires des journalistes et photographes et ce conformément aux accords signés dans le PV de réunion cité plus haut".
Mais si les journalistes donnent encore une chance à la direction de satisfaire leurs revendications, ils la mettent tout de même en garde qu' à défaut d’une solution, il observeront une "grève illimitée" dans 15 jours.
"A défaut, nous nous trouvons dans l’obligation de recourir à une action de protestation qui se traduira inévitablement par une grève illimitée dans un délai de 15 jours à compter de la date d’envoi de cette lettre et ce, conformément aux lois de la république".
(Lire dans la rubrique communiqué la lettre du préavis de grève du collectif des journalistes).