Le premier ministre Ahmed Ouyahia est revenu ce matinsur son absence, mercredi le 17 janvier, à l’exposition sur la transition énergétique,organisée à Alger par le FCE, Sonatrach et Sonelgaz.
C’est à cause d’un simple rhume,à en croire Ouyahia, jurant la main sur le cœur que Ali Haddad restait son ami etle partenaire du gouvernement. Une version qui tranche totalement avec celle qu’Algérie1 a eu auprès de bonnes sources.
En boycottant l’ouverture destravaux, Ouyahia entendait manifester sa mauvaise humeur contre Ali Haddad àqui il a reproché de lui avoir asséné un coup de poignard dans le dos enparticipant en compagnie de son compère Abdelmadjid Sidi Said à la tripartite bis organisée par le secrétaire général du FLN Dr Djamel Ould Abbès.
Selon notre source, Ahmed Ouyahiaa chargé le ministre de l’Energie de présider l’ouverture des travaux et deprononcer le discours qui avait été préparé à cet effet.
Dès que Ali Haddad a eu vent du refus du premier ministre de se déplacer, et faisant preuve d'un aplomb extraordinaire, il s'adresse au ministre de l'énergie en lui affirmant qu' "on lui avait demandé", sous entendu de haut lieu, de faire prononcer le discoursau nom du président de la République.
Des changements ont été apportés,au pied levé, au préambule du discours, lu effectivement au nom du président, puisque affirmé publiquement, maisavec une substance présidentielle altérée.
Plus grave encore, le discoursest lu en français, alors que jamais au grand jamais, le président de la République ne prononce, ni ne fait lire de discours dansune autre langue que la langue nationale et officielle.
Le subterfuge du président du FCE, ne fit pas long feu, puisque les télévisions et radios publiques ainsi que l'agence officielle APS n'y ont pas fait la moindre allusion à ce soi-disant discours présidentiel.