Le ministre de l’Education, Abdelhakim Belabed, qui n’a sansdoute jamais espéré, même dans ses rêves les plus fous, se retrouver à ce poste, fait preuve d’une indélicatesse,voire d’une ingratitude crasse à l’égard de Mme Nouria Benghabrit.
C’est en effet grâce à elle qu’il est rappelé au ministère de l’Education, alors qu’il auraitpu finir dans l’anonymat d’une modeste retraite, comme la plupart desfonctionnaires de l’enseignement.
Mais au lieu d’être reconnaissant à son égard, il s’attelleaujourd’hui à détricoter toutes lesmesures qu’elle avait prises pour ancrer l’école algérienne dans la modernitéet l’universalité et cela afin de plaire au courant conservateur qui le luirend bien d’ailleurs à travers ses relais médiatiques qui ne tarissent pas d’élogessur son « audace » à remettre en cause le travail de Benghabrit.
En coulisses, Abdelhakim Belabed, en quête derepositionnement politique pour l’après Hirak, explique, sans rire, qu’en fait « il n’ajamais partagé l’approche de Benghabrit ».
Mais pourquoi ce preux ministre a-t-il attendu que Benghabrit soit partie pour dire qu’il n’était pas d’accordavec elle ni avec ses orientations philosophiques ?
Quel courage, M.Belabed ! Une attitude qui nous rappelle lafameuse fable de Jean de la Fontaine : "Le lion devenu vieux"
La Fontaine qui dans sa fable permet à l'âne de donner un coup de pied au lion Roi de la forêt mais vieilli et épuisé, sans force aucune.