Le mandat d'arrêt international lancé contre l'ancien ministre de l'Energie et des mines, Chakib Khelil est qualifié par le Parti des Travailleurs (PT)  d'"avancée politique indéniable" dans la lutte contre la corruption en Algérie.

Rendant public un communiqué à l'issue de sa réunion hebdomadaire tenue hier dimanche, le secrétariat du bureau politique du PT a enregistré avec "sérénité" la décision de la Cour d'Alger de poursuivre en justice l'ancien ministre de l'Energie et des mines, estimant, toutefois, que cette décision "intervient tardivement"

Pour le Parti de Louisa Hanoune, l'ancien ministre "aurait dû être jugé il y a dix ans de cela pour haute trahison lorsqu'il avait tenté de privatiser Sonatrach".

Contrairement "aux déclarations étranges enregistrées après cette annonce, visant à démoraliser et à (rendre) impuissante la justice algérienne, le PT a estimé que ce mandat d'arrêt international peut et doit amorcer une rupture claire avec l'ère de l'impunité".

Prenant position, par ailleurs, sur la question de l'ouverture de l'université algérienne au financement privé, le secrétariat du bureau politique du même parti a affiché, à travers le même communiqué, son "opposition", et ce, "pour quelque motif que ce soit".

S'agissant des récents évènements de Bordj-Badji Mokhtar , le PT considère que "l'ingérence d'un mouvement politique séparatiste malien dans ce conflit, dans le but évident de dresser les tribus touaregs et arabes les unes contre les autres, participe de plans divers et variés concoctés par les centres impérialistes".