Par Amar Djerrad
Au final, tout est propagande et manipulation à grande échelle ! Il suffit d'avoir plus de moyens et d’argent pour s’imposer !
C'est pour cela que les américains dominent, que les sionistes imposent les règles à l’Occident surtout à la France, que les monarchies du Golfe dominent le monde musulman par leur conception tronquée de l’Islam, que les ‘seigneurs’ fortunés s’allient pour les mêmes intérêts, que les contradictions s’exacerbent, que les conflits se déclenchent et s’éternisent avec plus de sang, de destructions et d’abrutissement !
Reporters sans frontières, financée par le NED, Soros et autres, ne dénonce, en matière de liberté de la presse, que les pays listés du ministère des Affaires étrangères américain et leurs alliés sans craindre de critique fondamentale. Rappelons-nous que RSF n’avait même pas mentionné, en 1999, l’assassinat par l’Otan des 16 membres du personnel de la station de télévision yougoslave.
Ces ONG occidentales, en intelligence avec des services secrets, ont joué un rôle central dans le renversement des gouvernements et la déstabilisation des pays ; en Serbie, en Irak, en Géorgie, en Ukraine, en Syrie, en Libye, au Vénézuéla, au Mali... sous le prétexte de défense des « droits de l’homme », sachant qu’elles ne sont aucunement légitimées ni démocratiquement ni par les peuples ! On voit aujourd’hui les résultats épouvantables, de leurs méthodes moribondes, de leur « démocratie » !
A ce sujet, voyons ce que révèle le Dr Ahmed Bensaada dans son «Huit ans après : la ’’printanisation’’ de l’Algérie » :
Après avoir posé une série de questions suscitant un sérieux doute sur la spontanéité de ses manifestations « aussi bien organisées … offrant des fleurs aux forces de l’ordre …nettoyant les rues après les marches … usant de l’humour et sarcasme comme armes de revendications …etc », il affirme que «toutes ces révolutions, qui se sont soldées par des succès retentissants, sont basées sur la mobilisation de jeunes activistes locaux pro-Occidentaux ». Il pointe sans équivoque « l’implication de nombreuses organisations américaines [à savoir] « la United States Agency for International Development (USAID), la National Endowment for Democracy (NED), l’International Republican Institute (IRI), le National Democratic Institute for International Affairs (NDI), la Freedom House (FH), l’Albert Einstein Institution (AEI) et l’Open Society Institute (OSI) … toutes « américaines financées par le budget américain ou par des capitaux privés américains »
Son analyse montre que L’Algérie « n’a pas été épargnée par la vague « printanisante » de 2011 … Les mêmes réseaux ont été activés et les officines … s’attendaient à ce qu’elle tombe dans l’escarcelle de l’« exportation de la démocratie ».
La contestation du gouvernement en place a été organisée, selon Bensaada, par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) regroupant des partis politiques, ONG et syndicats. Selon lui, on y trouve la LADDH, le SNAPAP, le RCD, le FFS, SOS Disparus et le RAJ. Néanmoins, tempère-t-il, le « printemps » n’a pas eu prise sur la population algérienne à cause, « probablement, de la mémoire douloureuse de la décennie noire ».
L’auteur, qui a consulté des rapports annuels de la NED, n’a pas manqué de révéler que plusieurs « ONG » algériennes ont bénéficié de subvention de la NED dont la LADDH, le CFDA, le RAJ et l’association « Djazairouna » variant entre 25 000 et 287 000 dollars sur une ou plusieurs années.
En effet, l’Algérie a subi, depuis des années, plusieurs attaques ou intrusions, plus ou moins révélées, avant et après Tiguentourine, jusque dans le « hirak » afin de l’instrumentaliser pour le dévier, par les siens (des algériens) vers la violence !
Beaucoup n’avaient pas imaginé, ou réalisé, que les mémorables et légitimes manifestations pacifiques du peuple avaient subi des incursions sauvages afin de le mener vers la « printanisation » de l’Algérie ! Alors que le peuple ne souhaitait que plus de considération, de justice et de bonne gouvernance à un pouvoir désuet qui a sombré dans la corruption et la compromission avec des forces étrangères, toutes aussi corrompues!
La perversion et l’immoralité avait poussé les manipulateurs et marionnettistes - se considérant « référence » en matière de démocratie – jusqu’à « exiger » insolemment , au nom du « hirak » qui les a exclu pourtant, une « phase de transition » qu’ils veulent diriger eux-mêmes, sans vote du peuple, contrairement à l’Armée algérienne, soutenant les revendications des citoyens, qui veut un suffrage universel, garant de la démocratie, en conformité avec les fondamentaux de la Constitution ! Le monde à l’envers !
L’Algérie, par ses services de sécurité, apparait bien préparée pour faire face à ce genre d’hostilité en les mettant toujours en échec ! Sa longue expérience en matière de lutte contre le terrorisme et la subversion, donne des résultats satisfaisants au point ou des Etats louent ses performances ! Cependant les acteurs de la subversion restent encore à l’œuvre par l’entremise des médias sous couvert de la « liberté d’expression » !
Il reste encore beaucoup à faire en matière de prise de conscience, de pédagogie de certaines catégories de citoyens toujours tentés par la compromission ou victimes de la manipulation !
Il y a un garde-fou cher aux experts de la contre- propagande qui consiste à s’inquiéter de l’arnaque possible quand il y a trop d’élément qui poussent à convaincre, sans possibilité de réplique alors que la vérité n’a pas besoin de ces astuces pour s’imposer.
Les Américains ont un dicton : « If it feels like BS, it probably is » (Si ça ressemble à des mensonges, c’est probablement le cas).
Les Etats, pourvoyeurs de matières premières, devront se prémunir en portant une attention particulière sur cette sournoise adversité porteuse d’anarchie, de conflits, semant la mort … D’autant plus qu’aujourd’hui et depuis des décennies, la propagande et la subversion sont partout toujours sous les prétextes perfides des « droits humains » connu sous le néologisme « droits de l’hommisme »
Le plus célèbre des propagandistes américains, Edward Bernays, le résume par ces mots, « Ce matin, j’ai ouvert, comme tous les jours, le New York Times. Sur dix articles, huit étaient de la propagande. »
À méditer !
Amar DJERRAD