Les algériens n’auront pas lapossibilité de suivre en direct les débats parlementaires sur le projet de loide finance 2018, qui s’ouvrent dimanche prochain.
Les chaînes de télévision privées ne serontpas autorisées à accéder à l’hémicycle, alors que la télévision publique nedoit diffuser que des séquences choisies, après le quitus de qui de droit.
La décision d’interdiction deretransmission des débats a été prise par le président de l’APN Said Bouhadja qui,selon son entourage, ne veut pas que les citoyens assistent à des règlements decompte et des attaques personnelles entre les députés de l’opposition et ceuxde la majorité.
En effet, les débats risquent d’êtreenflammés, car le projet de loi de finance porte de nombreuses dispositions quine sont pas bonnes à entendre par les citoyens qui les découvriront une foismises en application.
De plus, le président de l’APN, soucieux de maitriser les débats, veut éviter le scénario de l’année dernièreoù l’on avait assisté à des prises de bec homérique entre partisans et opposantsau projet du gouvernement.