Mise à jour à 19h04: Mokhtar Belmokhtar et cinq autres terroristes ont été condamnés mardi par le tribunal criminel d'Alger à la peine capitale (par contumace), pour adhésion à un groupe terroriste et atteinte à la sécurité de l'Etat.
Ils ont été notamment condamnés pour avoir appartenu au groupe terroriste qui activait dans le sud algérien et dans les pays du Sahel et qui avait planifié des attentats dans le sud algérien, dont celui de Tiguentourine (In Amenas).
17h 10 : Le procureur général près le tribunal criminel d'Alger a requis ce mardi la peine capitale contre 5 membres d'un groupe armé terroriste dirigé par Mokhtar Belmokhtar alias Khaled Abous Al Abès.
Alors que contre un sixième accusé jugé sur le même dossier pour adhésion à un groupe armé terroriste la peine de 20 ans de prison a été réclamée par le représentant du ministère public.
S'agissant des 5 autres terroristes cités dans l'affaire et poursuivis pour détention de produits explosifs et transfert de munitions et d'armes de guerre dans le but de perpétrer des attentats criminels sur le territoire national.dont Mokhtar Belmokhtar allias "le Borgne" le réquisitoire n'a pas été fait.
Les circonstances de l'affaire, selon l'arrêt du renvoi de la chambre d'accusation, remontent en 2011 quand les services de la Sûreté nationale d'Alger avaient réussi à démanteler des cellules de soutien et de logistique relevant de groupes terroristes activant à l'intérieur et à l'extérieur du pays et à faire échouer les plans criminels de groupes terroristes activant dans le sud algérien et dans les pays du Sahel.
Il s'agit des groupes terroristes "Tarik Ibn Ziad", dirigé par Abdelhamid Abou Zeid (de son vrai nom Gadhir Ahmed), et "Moulathamine", dirigé par Mokhtar Belmokhtar activant sous la bannière du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).
Cette organisation terroriste, composée des katibates de "Tarik Ibn Ziad et "El Moulathamine", avait adopté une nouvelle stratégie qui consistait à doter le groupe terroriste se faisant appeler "Mouvement du Sahara pour la justice islamique" (MSJI), dirigé par Becheneb Mohamed Lamine, d'armes et explosifs et à assurer l'entraînement des nouvelles recrues pour l'exécution d'attentats terroristes en Algérie.
Ce mouvement avait planifié plusieurs opérations terroristes à l'intérieur du pays ayant notamment ciblé des compagnies pétrolières dans le sud algérien et des gazoducs.