Algérie 1

Icon Collap
...

Privilèges exorbitants des fonctionnaires algériens à l'étranger

12-10-2017 14:31  Rédaction

Notrequête inlassable conjointement avec nos lecteurs fidèles, pour trouver lesmoyens de réduire le train de vie de l’Etat et alléger le fardeau sur notretrésor public, nous fait découvrir chaque jour de nouveaux trésors« publics» dilapidés par des inconscients et des je-m’en-foutistes. Ainsi,notre article paru, le dimanche 8 octobre, sur le gaspillage de l’argent public : trop de dépenses inutiles et coûteuses, a suscité beaucoup deréactions que la rédaction tentera de partager au fur et à mesure avec seslecteurs.

Pouraujourd’hui, nous avons choisi la réaction de nombre de nos lecteurs signalantle cas atypique des fonctionnaires internationaux algérien à l’étranger danstous secteurs confondus. En effet, nous dit-on, une bonne partie de ces algériensqui arrivent, par un heureux concours de circonstances, à décrocher des postesà l’étranger en qualité de fonctionnaires internationaux, dans desOrganisations internationales ou régionales, continuent de percevoirparallèlement des indemnités conséquentes du gouvernement algérien, et souventà l’insu de leurs employeurs puisque cette pratique est interdite.

C’est unecourante et généreuse tradition, nous explique-t-on, qui veut que cesfonctionnaires algériens sollicitent et obtiennent de leur gouvernement, de recevoirdes faveurs comme s’ils s’estimaient continuer, avec ce nouveau statut, de servirleur pays et d’en dépendre et que ce denier leur était peut-être en cela, redevablede quelque chose…

Une résidence louée à 130.000 euros par an 

Desalgériens fonctionnaires internationaux à New York, Washington, Genève, leCaire, Addis-Abeba et ailleurs, se voient parfois octroyer des privilèges quidépassent ceux des ministres ou des ambassadeurs en exercice dans leur pays. Ilsse font non seulement payer des résidences à des prix exorbitants à l’étranger,mais continuent également de percevoir cupidement des indemnités de salaire alorsqu’ils sont déjà suffisamment bien payés par leurs employeurs respectifs.

 L’on sedemande par exemple à quel titre, le Commissaire algérien à l’Union africaine,Smain Chergui, continue encore de percevoir son salaire d’Ambassadeur d’Algériealors qu’il est fonctionnaire de l’Union africaine et se fait payer égalementet sans aucune retenue, une résidence de princes à Addis-Abeba héritée de sonprédécesseur Ramtane Lamamra, coûtant au contribuable algérien le prix délirantde 130.000 euros par an !!!   A quoibon ?



Voir tous les articles de la catégorie "Indiscrétions"