Les quelques 500 entreprises françaises implantées en Algérie n'envisagent pas de quitter le pays suite à la prise d'otages d'In Amenas mais elles ont décidé de renforcer leur sécurité.
C'est ce que la présidente de l'organisation patronale française, le Mouvement des entreprises de France (Medef), Laurence Parisot.
Interrogée sur France 2, Mme Parisot a précisé que beaucoup des 500 entreprises françaises présentent en Algérie sont dans les secteurs de l'énergie et des mines.
Selon la même responsable depuis 24 heures "ces entreprises sont en train de renforcer encore plus toutes leurs procédures pour sécuriser au maximum leur personnel et leur site" tout en assurant qu'' il n'est pas question pour ces entreprises françaises de quitter la région".
Néanmoins Mme Parisot a rappelé que depuis près de deux ans, beaucoup d'entre elles avaient rapatrié leur personnel non indispensable.
La présidente de Medef a indiqué que les entreprises françaises sont très attachées à leur implantation locale d'où elle a écarté toute éventualité de réduire leurs activités pour le moment.
Pour elle, il est encore trop tôt pour évaluer les conséquences économiques de la prise d'otage sur le site gazier d'In Amenas.