Officiellement, le cap est maintenu pour la tenue des électionsprésidentielles du 18 avril. Comme le confirment mercredi les propos du GénéralGaid Salah, qui a annoncé que « l’Armée va réunir les conditions pour permettreaux algériens d’exercer leur devoir électoral dans la sérénité et la quiétude».
Mais en haut lieu on réfléchit à d’autres hypothèses, enfonction de l’évolution de la situation. Une des pistes de travail, sera lereport de l’élection présidentielle, dans six mois à 11 mois. En sus de ce report, le président s'engagera à ne pas briguer un 5e mandat. Une conférence nationale déterminera le nouveau système politique algérien pour l'avènement d'une deuxième république. Pour ce faire, un toilettage de la Constitution est nécessaire, selon nos sources.
Le motif qui sera invoqué pour le report des élections consistera à avancer que les conditions ne sont pas réunies pour une campagne électorale apaisée et encore moins pour un vote libre et transparent.
L'article 105 de la Constitution, qui stipule l'état d'urgence et l'état de siège ne sera pas invoqué ajoutent nos sources.