La fin de règne à la présidence de la république n'a pas échappé à certains qui ont profité, quelques heures après la démission du président Bouteflika, pour procéder à des promotions indues.
En effet, l'ancien secrétaire particulier du président, profitant de la confusion de fin de règne, a décidé de son propre chef et acté, sans en aviser le secrétaire général de la présidence, le 02 avril courant, la promotion des nommés Assia Temimi, Ahcene Yerboub et Amer Benferhat, des fonctionnaires de peu d’envergure, au grade de chargés de mission.
Les cadres de la Présidence, mis au parfum, ont fait part à notre rédaction de leur mécontentement et de leur indignation, souhaitant que ces promotions illégales soient annulées par qui de droit, avançant que des collègues étaient bien plus méritants et pourtant n'ont fait l'objet d'aucune promotion depuis des lustres.
Ces cadres demandent qu’une enquête officielle soit ordonnée et aboutir à la révocation de l'ex secrétaire particulier.
Il va s'en dire, ajoutent nos interlocuteurs, que "Le chef de l’Etat actuel, n’est pas à l’abri des manigances de ce personnage, qui compte en bonne place parmi les membres de la « ‘içaba » stipendiée par le mouvement populaire".
Par ailleurs, imitant l’ex secrétaire particulier, le secrétaire général du gouvernement a « lui aussi profité de la situation de confusion pour promouvoir huit de ses collaborateurs en violation des procédures en vigueur en la matière », ajoutent nos sources.