Dans l'optique de limiter sa dépendance du Qatar, la Grande-Bretagne se tourne vers l'Algérie pour ses importations gazières.

Un terrain d'entente entre les deux pays, l'Algérie et la Grande-Bretagne, aurait été même trouvé et sa concrétisation interviendra à l'occasion de la visite du ministre algérien de l'Energie, Youcef Yousfi à Londres prévue du 10 au 12 mars courant.

Selon Reuters, qui rapporte l'information citant des sources britanniques, la question avait été abordée aussi lors du récent voyage du Premier ministre David Cameron en janvier dernier à Alger.

La Grande-Bretagne pourrait mettre à profit la conjoncture difficile des affaires pétrolières algériennes au lendemain de l'attaque terroriste de Tiguentourine pour bien négocier ses contrats d'importation du gaz de l'Algérie.

En effet, selon des analystes dans le domaine de l'Energie, après cet épisode de prise d'otages, "l'Algérie fait de son mieux pour attirer les investissements nécessaires pour maintenir sa position d'exportateur de gaz".

Alors que pour Mariam Al-Shamma, analyste chez PFC Energy à Washington, "afin d'éviter la détérioration du climat d'affaires en Algérie, il est important pour la Grande-Bretagne d'établir des liens étroits avec l'Algérie et encourager le flux d'investissements étrangers" d'autant plus que l'une compagnies pétrolières les plus présentes en Algérie est britannique, à savoir, British Petroleum(BP).