Si vous avezle malheur de crécher dans une rue donnant… pignon sur de vrais-fauxgrossistes, inutile de chercher quiétude en cette quinzaine ante- Ramadhan.
C’est laruée, du p’tit matin au grand soir, sur les locaux de faux-jetons decommerçants qui affichent ’’Gros’’ et vendent ‘’Détail’’. Et qui baissentrideaux dare-dare à la moindre alerte-contrôle.
A l’achat,tout passe, qui peut être stocké. Des pâtes, aux légumes secs, en passant partous les concentrés, jus et autres fruits secs.
A croire quel’Etat s’est déclaré en cessation de paiement !
Demainencore, samedi pour être précis, la cohue se transfère aux marchés, chez lesbouchers et les boulangers.
Et le soirdevant l’abondance, les yeux commencent à manger…au grand dam d’un ventreestomaqué.
Mais aubonheur, toujours, de persiffleurs qui s’exclament : «C’est sidnaramdhan» (!?).
Quitte à ‘’mangeravec les yeux’’, la nôtre marque déposée ; pour la spiritualité, faudrarepasser !