A l’heure dugrand débat sur les subventions de l’Etat, devenues charges écrasantes avec lefléchissement de la rente pétrolière, la toute récente mesure d’Ould Ali, ministre de la Jeunesse et des sports, d’ouvrir, à titre gratos, les piscinespubliques du pays à tout-vent, se pose, un tantinet au moins, mal.
Car l’onsait parfaitement l’impossibilité pour les responsables de tellesinfrastructures à contenir le flux torrentiel, désordonné, voire anarchique quiva en en résulter ; et la casse avec.Alors qu’elles ont nécessité desinvestissements faramineux.
Cela,encore, sans évoquer, qu’à l’instar de ce qui se voit au niveau du marché, ceseront les plus nantis qui vont en profiter. Et nul ne peut leur envouloir !
Les pouvoirspublics, dont le ministre Ould Ali el Hadi est l’un des représentants,gagneraient à arracher les plages des mains de squaters sans foi, ni loi pourles remettre à la disposition du citoyen.
Ainsi, lespiscines seront-elles préservées pour leur vocation sportive d’origine :former des nageurs.