Les prix de la pomme de terre ont connu ces premiers jours du Ramadhan une importante hausse, passant subitement de 50 dinars à 80 dinars chez le légumier du coin qui, comme toujours, se défausse sur les gros bras du marché de gros pour se dédouaner de cette flambée.
Mohamed Kherroubi, Directeur général de l'Office national des fruits, légumes et viande, a déclaré dimanche sur les ondes de la radio que "d'importantes quantités de pomme de terre mises dans les chambres froides le mois de janvier seront déstockées et distribués au niveau des marchés de gros".
Le responsable de l'Office explique le manque de disponibilité du tubercule par la conjonction de deux facteurs, à savoir les récentes chutes de pluie dans les régions qui cultivent le produit comme Annaba, Tarf, Skikda et Mostaganem et l'action spéculatrice des intermédiaires.
L'injection de quantités importes sur le marché "permettront de ramener le prix à 40 ou 50 dinars le kilo, selon la qualité", assure Mohamed Kherroubi, qui ajoute que l'ail et les viandes blanches, qui connaissent aussi une tension, seront injectés en abondance sur les réseaux de distribution.