La télévision nationale, lors du journal télévisé de 20 heures, ce mercredi, a lu des communiqués de plusieurs partis politiques et organisations syndicales à l'image de TAJ, le parti de Amar Ghoul, le RND, l'UGTA, l'UNPA etc...qui ont présenté leurs vœux à l'occasion du retour en Algérie du président de la république abdelaziz Bouteflika.

Ceci n'aurait été ni relevé ni suscité d'intérêt si ce n'est que dans cette liste se trouvait un grand absent, le parti du Front de libération nationale (FLN), dont le président Bouteflika est précisément le président d'honneur.

Cette omission, démontre le désarroi dans lequel se trouve le plus vieux parti du fait de l'absence d'un secrétaire général depuis l'éviction de Abdelaziz Belkhadem, et surtout du peu de stature de Abderrahmane Belayat, le coordinateur du Bureau politique, un homme sans envergure politique, qui s'est évertué depuis qu'il occupe ce poste, à diviser encore un peu plus le parti qu'à resserrer ses liens, en lissant ou gommant autant que possible les désaccords entre les différents courants.

Seul le président du groupe parlementaire du FLN à l'Assemblée populaire nationale (APN), Tahar Khaoua, s'est fendu d'un communiqué se félicitant du retour sain et sauf du président et lui réitérant son soutien pour parachever le processus de construction et de développement du pays. "La communion entre vous et le peuple et le serment entre les nationalistes libres et leur président ne sont pas encore finis" peut-on lire dans le même communiqué qui salue le rôle joué par l'armée nationale populaire (ANP) dans la préservation de l'intégrité du territoire national.