Une personne est décédée dans l'effondrement de sa maison, dans le vieux quartier de Derb, à Oran, suite aux fortes chutes de pluies qui se sont abattues ces dernières 24 heures dans la wilaya d'Oran.
Selon la protection civile, de nombreux effondrements, glissements de terrain et fuites d’eau ont été également signalés, sans causer toutefois de pertes humaines ou blessures.
Le cumul des précipitations de plus de 142 millimètres de pluies ininterrompues jamais enregistré dans l'histoire de la wilaya a créé une situation telle que les eaux stagnantes ont rendu difficile la circulation automobile au niveau des carrefours, routes et quartiers de la ville d'Oran ainsi que d'autres localités telles que Braya, sidi chahmi, douar Es-Sénia, la voie Express Oran-Arzew, Tafraoui, Oued Tlélat, Misserghine, Boutlélis, Bethioua et autres, avant de laisser place à l'accalmie
Quelques 185 interventions ont été effectuées par les éléments de la protection civile d'Oran.
Alors que la société de l’Eau et de l’assainissement d’Oran (SEOR), est, de son côté, intervenue 125 fois dans plusieurs régions sinistrées de la ville d'Oran notamment Bir el Djir, Es-senia et Hassi Bouakba- pour le pompage des eaux pluviales.
De son côté, la société de l’Eau et de l’assainissement d’Oran (SEOR) a effectué plus de 125 interventions dans plusieurs régions sinistrées -Oran, Bir el Djir, Es-senia et Hassi Bouakba- pour le pompage des eaux pluviales. Pour ce faire, pas moins de 160 agents et 40 camions et 8 engins de pompes ont été mobilisés.
Crue de l'oued Misserghine
Les dernières intempéries survenues à la wilaya d’Oran et surtout durant les dernières 24 heures, sur la ville et ses communes, ont révélé les secrets de la léthargie des élus et de certaines instances telle la direction de l’hydraulique d’Oran. Les inondations ont provoqué une catastrophe, la circulation sur plusieurs axes a été interrompue, notamment l’axe Oran-Tlemcen, coupé au niveau de Misserghine et Bouyakour, la circulation a été aussi interrompue entre Oran et el Hassi.
Plusieurs accidents automobiles et des dégâts sont signalés durant la journée du jeudi. Au niveau de la réalisation de la trémie INSEP, deux véhicules se sont renversés, suite au défaut de plaques de signalisation, et même des caniveaux d’Algérie Télécom demeurent abandonnés sans protection. En ce qui concerne la catastrophe de la ville de Misserghine, en se rappelle que le 11 novembre 2011, date des dernières inondations et la crue de Oued Misserghine, le Wali d’Oran avait instruit toutes les instances concernées de procéder en urgence de la déviation de cet Oued, malheureusement, à ce jour rien n’a été exécuté, ce qui a provoqué hier jeudi une nouvelle crue de l’oued qui dévasté la cité Diar Rahma, prenant au piège ses habitants à l’intérieur de la cité et privant ceux qui se trouvaient à l’extérieur de se rendre à leur foyer.
Nous avons constaté la présence des policiers tous grades confondus ainsi que les éléments de la brigade de la gendarmerie locale, le maire, le chef de daira et les moyens très modestes des communaux, qui se sont mobilisés en permanence pour porter secours aux citoyens. Des policiers qui se sont jetés dans les eaux pour secourir des personnes à l’intérieur de leurs véhicules.
Malheureusement il a été enregistré l’absence des services de l’hydraulique ainsi que ceux de la protection civile pour s’enquérir de la situation dans cette cité. Le sinistre de 2011, s’est répété cette fois ci avec plus de gravité. Le 11 novembre 2011, le wali d’Oran avait exigé la déviation d l' oued avec un plan d’urgence. Or à ce jour, l’oued est demeuré dans son état. Les rapports du chef de daira et des autorités locales de la ville de Misserghine transmis à la tutelle, attendent toujours d’être exploités.