Parmi les mesures incitatives à l'investissement en Algérie qui ont été introduites dans le cadre du projet de projet de loi de finances (PLF) 2014, figurent des dispositions ayant comme objectif de freiner l’importation, de réduire la pression fiscale, de faciliter l’accès au logement et d'encourager l’investissement dans les wilayas du Sud.
Le PLF 2014 a fait objet, lundi, d'une présentation faite par le ministre des Finances, Karim Djoudi à l'Assemblée populaire nationale (APN).
Pour encourager et encadrer l'investissement, le projet de loi en question prévoit la suppression des dispositions spécifiques relatives aux modalités d'octroi des avantages pour les projets d'investissement dont le montant est supérieur à 500 millions de DA et inférieur à 1,5 milliard de DA.
Le PLF 2014 qui prévoit un taux de croissance global de 4,5% et 5,4% hors hydrocarbures, contient également un allégement des procédures d'agrément en faveur des projets d'investissement étrangers directs ou en partenariat avec des capitaux étrangers, par la suppression de leurs soumissions obligatoires à l'examen préalable du Conseil National de l'Investissement (CNI).
L'encouragement des investissements étrangers qui contribuent au transfert du savoir-faire ou qui produisent des biens avec un taux d'intégration supérieur à 60% figure également parmi les mesures de ce projet de loi.
L'encouragement et la protection de la production nationale figure aussi parmi les plus importantes mesures, le (PLF 2014) propose, à ce sujet, l'exonération des véhicules ainsi que les remorques produits localement de la taxe sur les transactions de véhicules neufs.
Il s'agit également de l'obligation faite aux concessionnaires automobiles et aux importateurs de véhicules, d'installer une activité industrielle ou de service ou toutes autres activités qui ont un lien direct et indirect avec l'industrie de l'automobile, dans un délai de 3 ans.
Le PLF 2014 propose, également, la limitation de l'importation des véhicules aux seules personnes exerçant l'activité de concessionnaire automobile, l'interdiction aux concessionnaires de véhicules d'importer pour le compte d'autres concessionnaires en dehors de leur propre réseau de distribution, pour lesquels ils ont été dûment agrées par le ministère chargé de l'Industrie.