Les délibérations du Conseilscientifique de la faculté de journalisme d’Alger 3, à propos de la promotiondes enseignants aux rangs supérieurs, furent houleuses. Particulièrement pour lecas de l’ancienne ministre de la culture, Nadia Labidi, qui ne remplissait pas lesconditions d’avancement.
En effet selon, l’un des membresde ce cénacle, chaque postulant à un grade de professeur, doit exhiber undossier comportant au moins unepublication scientifique dans une revue internationale indexée et deux autres dans des revues nationales.
Or, l’ancienne ministre qui estdiplômée dans le cinéma, n’a jamais rien écrit dans le domaine du journalisme.Et à la place des publications dûment attestées par des preuves matérielles,elle a remis des…films qu’elle avait réalisés.
Dans n’importe quelle universitédu monde le dossier serait refusé parceque on ne badine pas avec la science. Sauf que Mme est ancienne ministre etaujourd’hui député du FLN. L’affaire aurait été réglée chez le ministre del’enseignement supérieur.
«C’est notre amie et en plus c’est uneancienne ministre et aujourd’hui députée, il faut l’aider… » aurait ditHadjar au doyen de la faculté. Du coup, Mme Labidi est passée par la magie desimages, de maitre de conférences à Professeur (le plus haut grade). Comme dansun film de science fiction !!