Faut croireque la neige s’amourache sérieusement du pays au point de s’y inviter, même auprintemps.
Les cerisierssont en neige, les amandiers aussi. Et les champs concèdent à la poudreuse deteindre en blanc leurs colonies rouges de coquelicots.
Ceci aprèsque les manteaux blancs eussent recouverts les chaudes dunes du désert de laSaoura.
Mais au-delàdu lyrisme du propos, ces pétales de neige au printemps, inquiètent un chouiasur l’état de santé de cette bonne vieille terre dont l’homme altère l’atmosphère.
En y soufflantle chaud et le froid !