Les travailleurs des entreprises appartenant à des patronsqui sont actuellement en prison sont en « contacts avancés » pour mettre en place une coordination qui seral’interlocuteur des pouvoirs publics pour défendre les intérêts des travailleursdont l’avenir est plus qu’in certain.
Cette coordination concerne les salariés des groupes de Haddad,Tahkout, Larbaoui, les frères Kouninef, Mazouz, Oulmi dont les patrons sont incarcérésdans le cadre du dossier du montage de l’automobile.
L’ancien gouvernement avait pourtant désigné desadministrateurs pour débloquer la situation financière de ces entreprises, maisvisiblement la démarche n’a pas abouti et certains travailleurs n’ont pas putoucher leurs salaires depuis 7 mois, comme en atteste la manifestation destravailleurs du groupe Haddad la semaine passée.