Alors que les informations autour de la mort des deux chef terroristes d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), Abdelhamid Abou Zeid et de Mokhtar Belmokhtar continuent d'alimenter la presse mondiale même si parfois elles sont contradictoires,  l'émir national d'AQMI Abdelamalek Droukdel alias Abou Moussaab Abdelouadoud, le vrai chef de l'organisation terroriste est de moins de moins moins évoqué dans la presse. Hormis cette découverte,dans les décombres de Tombouctou, d’une feuille de route datée du 20 juillet 2012, dans laquelle il prodiguait des "conseils" aux terroristes des différents groupes armés qui écumaient le Nord du Mali.

La question a-t-il quitté le Nord du Mali?puisqu'en juillet il s y trouvait pour l'atteste la découverte de la feuille de route tracée pour ses acolytes au Sahel.

Droukdel reste le numéro1 d'AQMI même si il se serait installé à des milliers de kilomètres du Mali, dans le Nord de l’Algérie, aucœur du maquis de Kabylie, selon des sources crédibles.

Alors que Dans la zone du Sahara, son numéro deux, l’algérien Yahia Abou El Hammam, de son vrai nom Djamel Oukacha, se fait discret. Même si ce dernier a été signalé dans le Nord du Mali comme l'attestait un haut gradé de l'armée française il y a quelques jours.

En somme même si Si la mort d’un ou de deux chefs aussi emblématiques que Abdelhamid Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar venait à être confirmée, AQMI garde sa force de nuisance.

Car l'organisation que dirige l'algérien Droukdel a profité du retrait des forces maliennes du Nord du pays pour étendre sa zone d'influence comme elle s'est fragmentée en plusieurs entités.

L'AQMI s'est armée et s'est également enrichie durant cette période à travers la dispersion des arsenaux libyens, après la chute de MouammarKadhafi.

Certains experts estiment le trésor de guerre d'AQMI, provenant aussi du paiement de rançons ou encore d'autres trafics, à plus de 150 millions d'euros.