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Oliver Stone, un des producteurs exécutifs du film sur l'Emir Abdelkader

22-09-2013 16:54  Abbès Zineb

Le tournage du film sur la vie de l'Emir Abdelkader (1808-1883) en Algérie, fixé durant la période  novembre 2013 jusqu'en février 2014, sera supervisé par le réalisateur américain Oliver Stone.

C'est ce que les producteurs algériens et américains du film ont annoncé dimanche au cours d'une rencontre avec la presse à la résidence Dar Abdellatif en présence du  directeur de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), Mustapha Orif, du cinéaste américain Charles Burnett et du co-producteur du film et scénariste français installé aux Etats-Unis, Philippe Diaz.

Ce dernier a indiqué qu'Oliver Stone sera un des "producteurs exécutifs" de ce film. Si la durée du tournage de ce film ne dépassera pas les 8 semaines, en revanche, aucune indication n'a été fournie par les deux conférenciers sur le casting de cette co-production algéro-américaine et encore moins sur son budget. Néanmoins ils ont précisé que ces informations seront communiquées une fois les contrats de certains acteurs et membres de l'équipe technique du film finalisés.

S'agissant, par ailleurs, du tournage de certaines séquences du film prévu en Syrie, ils ont indiqué que pour des raisons liées à la situation sécuritaire dans ce pays, il pourrait avoir lieu en Algérie avec des reconstitutions" .

Le film sur l'Emir d'Abdelkader a, pour rappel, été écrit en collaboration avec l'anthropologue algérien, Zaïm Khenchlaoui. Il sera vu sous forme de "flash-back" (retours en arrière) retraçant les "principaux évènements de la vie de l'Emir", en commençant par le sauvetage en 1860 en Syrie de plus 12.000 chrétiens attaqués par les communautés druzes et sunnites lors de conflits interconfessionnels.

Ce film  abordera également les "horreurs" de la colonisation française (massacres, enfumades...) en Algérie en s'appuyant notamment sur "des rapports écrits par des militaires français", selon les précisions fournies par Philippe Diaz.

Le réalisateur du film, Charles Burnett, a, pour sa part, résumé sa démarche artistique en déclarant vouloir "changer la perception occidentale de la personnalité de l'Emir, pourtant connu aux États-Unis où une ville de l’état de l'Iowa porte son nom, et du monde musulman à travers ce film", dans un contexte international particulier.



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