Plus de deux mois après la promulgation du décret portant organisation de l’administration centrale du ministère du ministère des affaires étrangères, le nouvel organigramme du MAE, n’est toujours pas mis en œuvre, confinant le département d’Abdelkader Messahel dans l’expectative.
Dans les travées du siège d’El-Anassers, le fait alimente supputations et surenchères teintées d’une certaine lassitude, notamment du côté de ceux piaffant d’impatience de mettre en relief leurs compétences.
Abordé sur la question, un cadre du MAE explique que l’application du nouvel organigramme était assujettie au traditionnel mouvement diplomatique, faisant remarquer que «le mouvement diplomatique est impératif pour la mise en œuvre du nouvel organigramme».
Dans ce contexte, les plus hautes autorités du pays semblent prendre «le temps qu’il faut» pour fixer les futurs diplomates, à même de redynamiser la diplomatie algérienne et porter de façon efficiente la voix de d’Algérie, à l’heure des profonds bouleversements géopolitiques observés à travers le monde actuellement.
Loin d’être une sinécure, cela constitue réellement un grand défi pour la nouvelle vague d’un pendant diplomatique où l’Algérie a de tout temps écrit ses lettres de noblesse.