Signé par le président de la République le 4 octobre écoulé, comme rapporté en exclusivité, alors, par Algérie1, le nouvel organigramme du ministère des affaires étrangères (MAE) a vu son exécution enregistrer un grand retard.
Si au niveau du Plateau des Anassers, nulle source n’a voulu s’exprimer sur le sujet, un observateur avisé fait remarquer qu’une telle situation flirtait déjà, d’un point de vue administratif et réglementaire, avec une certaine illégalité.
Notre interlocuteur explique que l’ancien organigramme étant forclos ou n’ayant plus d’existence juridique, étant donné qu’il lui a été substitué un nouveau, les personnels du MAE se retrouvent rémunérés sur des postes ou des fonctions qui n’existent plus.
Les interrogations se sont davantage accrues avec l’avènement d’une année civile sans que le Département d’Abdelkader Messahel ne se mette à niveau sur ce plan.
Cela même si certains signes avant coureurs, palpables dans les travées du MAE, laissent entrevoir l’imminence de l’application d’un organigramme dont on souligne déjà l’épaisseur et la pertinence, avec comme axe central ‘’la diplomatie économique’’.