Depuis la fin du mandat de la composante du conseil économique et social (CNES) et le décès de son président Mohamed Seghir Babes, cette institution, à présent élevée au rang constitutionnel, attend encore d’être pourvue de son nouveau collège et d’un président.

Le perchoir de président de ce « parlement consultatif » dont le gouvernement a grand besoin ne sied pas au premier venu. Seul un homme ou une femme justifiant d’un riche parcours de cadre pluridisciplinaire peut l’occuper.

Depuis la vacance du perchoir dont il s’agit, beaucoup de noms ont été avancés par les uns et les autres. C’est celui de Noureddine Salah qui se trouve bénéficier des faveurs de la haute hiérarchie de l’Etat et des familiers du sérail.

Ancien cadre supérieur ayant fait ses preuves successivement dans les secteurs de la planification et des affaires sociales, Nourredine Salah a été d’un apport remarquable aux travaux de la commission de la réforme des structures de l’Etat et de celle de la réforme de l’enseignement. Signalé pour sa compétence au Président de la République, ce dernier le nomma successivement ministre de l’éducation nationale, conseiller à la présidence puis secrétaire général de la même institution. 

Pour la plupart de ceux qui ont fait des pronostics concernant le pourvoi du poste de président du conseil économique et social, la riche expérience accumulée par Nourredine Salah le désigne en raison de son expertise en matière économique et sociale qui lui assure un avantage certain sur le reste des nominés dont les noms sont avancés.