Le dernier mouvement diplomatique opéré au moins d’août parSabri Boukadoum, ministre des affaires étrangères, n’a pas fait que des heureux. Cequi est somme toute compréhensible, car d’aucuns, des esprits chagrins à la centrale, se plaisent à dénigrer, fâchésde ne pas pouvoir être dans la liste des concernés par le mouvement et pour ce faire répandent ça et là des critiques très subjectives, comme celui de remettre en cause les compétences de tel et tel autre.
Pourtant au niveau des Affaires étrangères, on nous aexpliqué que ce mouvement opéré par Sabri Boukadoum, brillant diplomate, lui-même enfant de laboite, est un des plus justes en cela qu’il s’est appuyé sur des critèresobjectifs, loin du népotisme et du copinage, devenus depuis des années la règleabsolue.
Ce sont pas moins de 64 postes qui ont été touchés par ce vaste mouvement diplomatique bloqué depuis juillet 2017 au niveau de la présidence de la république, ajoute t-on.
Un blocage qui a affecté lourdement la bonne marche des services diplomatiques tant au niveau de la centrale, en retardant la mise en place du nouvel organigramme, qu'à l'extérieur du pays, où les partants attendaient qui, une nouvelle affectation, qui, de retourner au ministère. Une situation ubuesque qui a pris fin avec l'arrivée de Sabri Boukadoum à la tête du MAE, ont souligné nos sources.