Le Comité Olympique Algérie (COA) va-t-il vers un mouvement de "redressement" comme c'est en vogue ces dernières années en Algérie? Une sortie de dix des treize membres du comité exécutif de cette instance semble le suggérer.

Aït Mouloud Djaâfer, Abdellaoui Larbi, Bendjemaâ Ali, Meziane Hamdane, Tamimount Karim, Bouabid Hassan, Chikh Hassan, Zaghbib Yazid, Agoudjil Samir et Idris Khouja Abdelkrim ont signé un communiqué dans lequel ils expriment leur totale désapprobation du mode de gestion du président de cette  instance, Rachid Hanifi.

Ils disent également  se démarquer des "dérives" et autres "dysfonctionnements" dont ils rendent visiblement le président responsable, mais sans s'étaler sur ces "dérives" et "dysfonctionnements".

Selon les rédacteurs du communiqué, leur sortie s'inscrit dans le cadre de leurs prérogatives en tant que membres du comité exécutif, notamment celles stipulées par l'article 18 des statuts du COA qui exhorte le le comité exécutif à "veiller au respect des dispositions statutaires et réglementaires et à l'observation des règles régissant le mouvement olympique et le sport en général".

Les contestataires accusent le président du COA d' "indifférence" à l'égard des actions et décisions du comité exécutif, et dénoncent sa gestion "personnelle" des affaires du COA.

En outre, ils semblent ne pas avoir apprécié les déclarations du président Hanifi faites dans la presse nationale, condamnant des "accusations" à l'encontre des membres du comité exécutif, des pouvoirs publics et des fédérations.

Les dix membres du comité exécutif du COA, rappelant avoir longtemps observé une obligation de réserve, déclarent ne plus être en mesure de tenir des réunions statutaires du comité exécutif sous la direction de M. Hanifi. Comprendre que le Comité Olympique Algérien restera bloqué tant que son président ne quitte pas ses fonctions. Tant que le mouvement de "redressement" n'a pas abouti.